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A. Benkirane retrouve la tête du PJD : L’alternance a encore joué …

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Abdelilah Benkirane porté, de nouveau, à la tête du PJD, a reçu un message royal de félicitations. L’ancien chef de gouvernement qui a choisi de se mettre à la touche avant que les démons de la politique ne le ré-habitent, est appelé par ses frères pour redonner vie à la formation islamiste en déperdition électorale et politique.

La majorité des participants au congrès extraordinaire, soit 1112 voix, ont cimenté le retour de l’enfant terrible des islamistes « soft » aux commandes du PJD. Ainsi, le Sphinx qui renait de ses cendres n’a fait qu’une bouchée de ses deux concurrents, Abdelaziz El Omari, ex-maire de Casablanca, et Abdellah Bouanou, actuel chef du groupement des députés du PJD. Ces derniers n’ont pu récolter respectivement que 321 et 19 voix. Faible moisson face au « raz de marée » suscité par la machine Benkirane. L’ex-Patron du PJD qui refusait d’être un secrétaire général de transition dispose de la majorité pour barrer la galère islamiste comme bon lui semble.

Du déjà vu !
Pour rappel, c’est la deuxième fois dans l’histoire du PJD qu’A. Benkirane succède à Saad-Eddine El Othmani. Après la défaite des islamistes aux législatives de 2007 face à l’Istiqlal et l’apparition sur la scène politique du PAM, fondé alors par Fouad Ali El Himma, A. Benkirane a été sacré secrétaire général à l’issue du congrès de juillet 2008, poste qu’il a su garder lors du conclave de 2012.
S.E. El Othmani a réagi vite en félicitant son grand rival pour sa victoire. «Je lui souhaite plein succès, si Dieu le veut, ainsi qu’à la nouvelle direction du parti qu’il choisira, et je lui souhaite un prompt rétablissement», a-t-il écrit sur sa page Facebook.
A. Benkirane dont l’état de santé a nécessité une hospitalisation hors du Royaume semble déterminé à donner une autre ampleur à la formation islamiste qui menaçait d’imploser après avoir essuyé la sanction des urnes. Il quitte sa « retraite », grassement payée, pour mieux réorganiser un PJD en manque de souffle. Reste à savoir si, au-delà de la famille islamiste, l’ancien nouveau patron aura plus de chance à redorer le blason d’une formation politique qui voit ses appuis, ailleurs, péricliter. L’islam politique a-t-il une raison d’être ici, comme ailleurs ? La question mérite d’être posée…

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