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Etouffé par une contestation populaire qui reprend de plus belle après une pause de plusieurs mois favorisée par la pandémie, le système algérien tente de sortir sa tête de l’eau en « exportant » ses difficultés internes. Première cible des élucubrations des dirigeants algériens, militaires aussi bien que leurs « candidats civils », le Royaume. Aux démonstrations de force auxquelles s’adonne l’armée algérienne aux confins du Maroc s’ajoute une campagne de dénigrement systématique qui cible le pouvoir à Rabat. Y a-t-il de quoi avoir peur de ce côté-ci de la frontière ? Non. L’ossature de l’Etat algérien qui repose sur un corps armé n’est pas si solide que cela. On le démontre, par ailleurs, dans cette série d’articles fouillées élaborés par l’algérianiste et stratégiste Abderrahmane Mekkaoui. N’empêche, des craintes restent prégnantes chez tous les voisins de l’Algérie, au sud comme au nord de la Méditerranée, au regard de la déconfiture annoncée et avancée de l’Etat algérien. Tout effondrement du système favorisera bien des étincelles à gérer avec le plus grand doigté pour que la mine algérienne n’emporte pas tout dans sa déflagration.