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Abou Dhabi couvre les Israéliens au Yémen : La preuve par Mayon, selon Ansarullah

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Ansarullah a lancé, mercredi 25 aout, un sévère avertissement aux Emirats arabes unis et dénoncé leur présence sur l’île yémènite stratégique de Mayon où Abou Dhabi sert de paravent à Israël.

« L’île de Mayon et sa place stratégique non loin du détroit de Bab el-Mandeb sont la première raison de la présence du régime sioniste et des Émirats arabes unis. L’expulsion des habitants de l’île de Mayon relève d’ailleurs d’un plan prémédité visant à dominer la voie navigable internationale de Bab el Mandeb et y harceler la Résistance or cela n’arrivera jamais », a déclaré Ahmad al-Rahwi, haut cadre d’Ansarullah dans une interview à la télévision AlMasirah.
« Tout au début de l’offensive saoudienne contre le Yémen, Netanyahu avait exprimé les inquiétudes du régime sioniste concernant le détroit de Bab el-Mandeb, et tout au long de ces années de guerre, les Emirats arabes unis ont déplacé les habitants de l’île et construit une base militaire conformément aux ordres des Etats-Unis et du régime sioniste. L’ennemi doit tirer une leçon de ce qui lui est arrivé, car nous avons prouvé que notre force pour affronter les occupants au Yémen est nettement supérieure. Et à Mayon nous pourrons opérer bien mieux qu’ailleurs», a-t-il indiqué.
Les habitants de Mayon disent que l’Arabie saoudite a déployé des courtiers sur l’île pour les persuader de quitter cette zone en échange d’énormes sommes d’argent. Une offre que les habitants ont fermement rejetée.
Des images satellites diffusées depuis Mayon montrent également que les Emirats continuent à construire une base aérienne et, ces nouvelles activités de construction des EAU coïncident avec le démantèlement de leur base militaire d’Assab en Érythrée. Les EAU ont retiré toutes les installations et tous les équipements de la base militaire d’Assab entre le 28 décembre 2020 et le 2 mars 2021, et les ont déplacées vers deux points: l’île de Mayon et la base égyptienne de Sidi Brrani près de la frontière libyenne.
La base aérienne de Mayon inclut une piste d’aéroport de 1 800 mètres et des hangars de drones.
Mais Mayon n’est pas l’unique partie du Yémen à revendiquer le départ des Emiratis. A Shebwah, province pétrolière, le même ressentiment est palpable à l’encontre des soldats des EAU. « Retirez vos mains qui font pression sur les blessures du peuple. Arrêtez de faire des ressources du Yémen des foyers d’insurrection ! », lance un responsable de cette province. « L’installation de Balhaf devrait être une bouée de sauvetage pour la population en cette période difficile, mais au lieu de la transformer en une source de collecte et d’exportation de gaz et de sauvegarde de la monnaie et de l’économie du pays, vous la transformez en un centre de formation de milices et d’exportation de la rébellion, et la patience des gens a des limites », a-t-il dit en allusion à l’aéroport et au site pétrolier qui l’entourent.

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