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Affaire des cabinets conseils : L’hôte de l’Elysée confondu

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Le parquet national financier français (PNF) a commenté des informations du journal Le Parisien, jeudi 24 novembre. Ainsi, deux informations judiciaires ont été ouvertes fin octobre, l'une « sur les conditions d'intervention de cabinets de conseil dans les campagnes électorales de 2017 et 2022 », l'autre sur des soupçons de « favoritisme » dans ce dossier. La balle est placée dans le terrain du Président français.
Affaire des cabinets conseils

Après l’enquête préliminaire ouverte le 31 mars 2022, « du chef de blanchiment aggravé de fraude fiscale aggravée visant le groupe McKinsey », Jean-François Bohnert, procureur de la République financier, annonce l’ouverture de deux informations judiciaires, les 20 et 21 octobre, dans ce dossier.

La première porte « sur les conditions d’intervention de cabinets de conseil dans les campagnes électorales de 2017 et 2022 », et plus précisément sur des chefs, notamment, de « tenue non conforme de comptes de campagne et minoration d’éléments comptables dans un compte de campagne ». Alors que la seconde a trait à des soupçons de « favoritisme » et de « recel de favoritisme » les concernant ; elle résulte de plusieurs plaintes déposées par des associations et des élus, précise le procureur de la République financier dans un communiqué publié sur le compte Twitter du PNF.

La présidence de la République a réagi jeudi en expliquant à l’AFP avoir « pris connaissance » de la communication du parquet national financier. « Il appartient à la justice de conduire ces investigations en toute indépendance », assure-t-on par ailleurs au palais de l’Élysée. Lors de la dernière présidentielle, le 16 mars, un rapport du Sénat avait suscité de vives polémiques en se penchant sur l’utilisation des fonds publics en matière de cabinets de conseil. L’opposition avait réclamé une enquête sur un possible favoritisme de la majorité macroniste au profit de McKinsey.

C’est à la suite d’un article du quotidien Le Parisien, intitulé « Affaire McKinsey : Emmanuel Macron visé par une enquête pour financement illégal de campagne », que le PNF a publié jeudi son communiqué pour « clarifier la situation de différentes procédures pénales » initiées après le rapport du Sénat.

Dans son rapport du 16 mars, la commission d’enquête du Sénat sur l’influence des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques, sous l’impulsion du groupe CRCE à majorité communiste, assurait que les contrats entre l’État et plusieurs cabinets avaient « plus que doublé » entre 2018 et 2021. En ligne de mire : le groupe McKinsey. Selon le site d’information Mediapart, certains membres de ce cabinet de conseil américain pourraient avoir œuvré gratuitement pendant la campagne victorieuse d’E. Macron en 2017, en plus d’un possible montage fiscal des entités françaises de McKinsey. Le rapport du Sénat s’inquiétait en effet du fait que le cabinet puisse, en outre, ne pas avoir payé le moindre impôt en France entre les années 2011 et 2020. L’enquête préliminaire du 31 mars a donné lieu à une perquisition, le 24 mai dernier, au siège français de l’entreprise US.

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