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Alliance atlantique : Washington veut toujours que ses alliés misent plus !

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Le Président américain Joe Biden soutient ses alliés européens dans le développement de leurs propres capacités militaires, mais il est grand temps que les dirigeants européens passent de la théorie à la pratique, a affirmé un haut responsable du département d'État.

De passage à Bruxelles, Derek Chollet conseiller du département d’État US, a évoqué le soutien de l’administration américaine à plus d’autonomie de ses alliés européens au plan militaire, ce qui signifie qu’ils devraient dépenser plus pour leurs armées. « Sinon l’écart entre ce que l’armée américaine peut faire et ce que les armées collectives européennes ne peuvent pas faire ne fera que se creuser, surtout lorsqu’il s’agira de faire face aux nouvelles menaces », a-t-il déclaré à Politico.
Selon lui, bien que les Européens disent depuis de nombreuses années qu’ils veulent une armée plus forte, ce ne sont que des paroles étant donné leur échec persistant à allouer une plus grande part de leurs PIB à la défense.
Lors des réunions ministérielles de l’Otan, « tous les ministres de la Défense autour de la table seraient vigoureusement d’accord sur la nécessité de dépenser plus pour la défense et d’avoir une armée plus moderne et capable », a signalé celui qui a passé plus d’un quart de siècle au sein de la diplomatie US et occupé des postes de responsabilité au département d’État, à la Maison-Blanche et au Pentagone.
« Mais alors tous ces ministres de la Défense devraient retourner dans leurs Parlements, dans leurs gouvernements et devraient défendre ces budgets ou plaider pour ces budgets, mais ils n’ont pas réussi », a-t-il ajouté.
D. Chollet a affirmé que si les alliés européens des États-Unis étaient enfin prêts à prendre au sérieux l’ »autonomie stratégique » vis-à-vis de son pays, Washington serait impatient de leur dire quelles capacités ils devraient développer. « Il est important de sortir du domaine théorique, du domaine des think tanks de l’autonomie stratégique… et de parler de solutions pragmatiques et pratiques », a-t-il résumé.
L’administration Biden reprend ainsi le flambeau de Donald Trump qui, dès son arrivée à la Maison-Blanche, avait mis sous une forte pression ses alliés pour qu’ils prennent une part plus grande aux dépenses militaires de l’Alliance et y consacrent au moins 2% de leurs PIB. En 2021, cet impératif est respecté par seulement dix alliés sur 29.

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