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Alors que l’OMS appelle à l’ouverture des frontières : Le Maroc peine face à la vague Omicron

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En l’espace de 48 heures, plus de 60 personnes ont trouvé la mort à cause de la pandémie. En face, le nombre de cas jugés critiques n’en finit pas de remplir les services de soins. Autant dire que la 3è vague qui déferle sur le pays est des plus inquiétantes. En face, l’OMS appelle à lever les restrictions sur les voyages. Alors que l’ONU prévient de l’émergence d’autres variants plus mortels.

La pression de la pandémie ne semble pas prête de se relâcher dans le Royaume. Ainsi, samedi, les services de la Santé ont fait état de 7 638 cas enregistrés au Maroc, sur 31 879 tests réalisés, ce qui porte à 1 093 978 le nombre total des personnes infectées. Il y a lieu de rappeler que 8 338 cas avaient été relevés vendredi.
Le Maroc a enregistré 5 750 nouvelles guérisons, portant à 1.007 491 le nombre total, avec un taux de rémission de 92,1%.
Par contre, 31 décès ont été enregistrés entre vendredi et samedi, portant à 15 113 le nombre de personnes décédées à cause du Covid-19 au Maroc et le taux de létalité de 1,5%. Les chiffres de vendredi faisaient état de 35 morts.
Pour l’heure, 71. 374 cas actifs enregistrés sont sous traitement. Parmi eux, 575 patients restent dans un état critique (dont 115 nouveaux cas lors des dernières 24h) alors que 29 sont sous intubation. Le taux d’occupation des lits de réanimation a grimpé pour atteindre les 11%. Autant dire que la situation sanitaire reste préoccupante.
Sur le plan vaccinal, force est de souligner que 24 635 510 personnes ont déjà reçu la première dose du vaccin contre la Covid-19, 23 043 738 personnes en ont reçu la deuxième et 4 111 342 la troisième.

L’OMS appelle à la normalisation
Le Comité d’urgence du règlement sanitaire international (2005) de l’Organisation mondiale de la Santé a recommandé de «lever ou d’assouplir les interdictions de circulation internationale» imposées pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19) et ses variants. A l’issue de sa dixième réunion sur le Covid-19 qui s’est tenue mercredi 13 janvier 2022, le comité a estimé que ces interdictions «n’apportent aucune valeur ajoutée et continuent de contribuer au stress économique et social des États parties», selon les informations publiées sur le site des Nations unies.
Selon l’agence sanitaire mondiale des Nations unies, la mise en œuvre d’interdictions générales de voyager «n’est pas efficace pour supprimer la propagation internationale» et «peut décourager la notification transparente et rapide des variants émergents préoccupants». Une façon pour les experts de l’OMS de rappeler que «les mesures de voyage telles que le masquage, le dépistage, l’isolement/la quarantaine et la vaccination doivent être fondées sur des évaluations des risques et éviter de faire peser la charge financière sur les voyageurs internationaux, conformément à l’article 40 du Règlement sanitaire international (RSI)».
Selon des conclusions publiées cette semaine, l’OMS a également indiqué que l’obligation de fournir une preuve de vaccination contre le Covid-19 pour les voyages internationaux pourrait «ne pas être nécessaire en tant que seule voie ou condition permettant les voyages internationaux».
Le Comité a invité les États parties à envisager «une approche fondée sur le risque pour faciliter les voyages internationaux en levant ou en modifiant les mesures, telles que les exigences en matière de tests et/ou de quarantaine, le cas échéant, conformément aux directives de l’OMS».
Quant aux campagnes vaccinales dans le monde, les experts défendent ainsi l’approche de l’OMS, qui invite la communauté internationale à faire en sorte qu’au moins «70% de la population de tous les pays soit vaccinée au début de juillet 2022 et intégrer la vaccination contre le Covid-19 dans les services de santé de routine».
A ce sujet, il s’agit de «reconnaître tous les vaccins ayant reçu la liste d’utilisation d’urgence de l’OMS», y compris dans le contexte des voyages internationaux. Il est également demandé aux Etats parties de soutenir la recherche afin de déduire la stratégie de vaccination optimale pour réduire l’infection, la morbidité et la mortalité dans le monde.

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