Mohammed ben Salmane a rencontré le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, grand allié régional, pour discuter « des affaires politiques régionales et internationales », a précisé Bassam Radi, porte-parole du Raïs égyptien. Ce dernier a exprimé son appui à Riyad et joint sa voix à celle de son hôte pour appeler l’Iran à plus de retenue. Le même son de cloche a été entendu en Jordanie. Le Roi hachémite a assuré le Prince héritier saoudien, véritable homme fort de Riyad, de l’appui de la Jordanie à la sécurité et à l’intégrité territoriale du Royaume wahhabite.
Lors de la tournée régionale du prince saoudien, « plusieurs accords doivent être signés », notamment dans le domaine de l’énergie, avait indiqué samedi à l’AFP un responsable saoudien.
Mohammed ben Salmane doit effectuer mercredi sa première visite en Turquie depuis l’assassinat à Istanbul du journaliste saoudien Jamal Khashoggi en octobre 2018, une affaire qui avait refroidi les liens entre les deux puissances régionales rivales.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan s’était rendu fin avril en Arabie saoudite, où il a rencontré le prince héritier avant d’effectuer une brève halte à La Mecque à l’occasion du mois béni de Ramadan.
La tournée régionale de MBS intervient par ailleurs trois semaines avant une visite du président américain Joe Biden en Arabie saoudite, qui devrait consacrer la réhabilitation internationale du prince après avoir été largement isolé suite à l’assassinat du journaliste saoudo-américain.
Selon le responsable saoudien, MBS est également attendu en Grèce, à Chypre et en Algérie « vers la fin du mois de juillet ». Ces informations n’ont toutefois pas été confirmées par le gouvernement saoudien.
