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Assassinat des camionneurs marocains au Mali : Une œuvre sinistre d’Al-Qaida ?

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Le 11 septembre, des éléments armés ont froidement assassiné deux camionneurs marocains qui transportaient des marchandises. Si l’attaque n’a pas été revendiquée jusqu’à présent, les observateurs pointent du doigt le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GISM).

Les attaques du GISM, dont la création remonte à 2017 avec la fusion de quatre organisations terroristes ayant prêté allégeance à Al Qaida, et dirigé par Iyad Ag Ghali, chef d’une grande tribu touarègue malienne, menacent l’ensemble de l’activité commerciale dans la région.
Le 28 septembre, un convoi de camions sénégalais, composé de 22 chauffeurs, a essuyé des tirs à l’arme lourde. L’attentat revendiqué, cette fois-ci, par les hommes Iyad Ag Ghali, a fait cinq victimes dans les rangs de la gendarmerie malienne.
Les « combattants » du GISM préoccupent les autorités maliennes puisqu’ils ne font pas de quartier. Au-delà des pertes humaines, c’est le cordon ombilical qui relie le Maroc à l’Afrique de l’Ouest qui risque d’être rompu, laisse entendre l’agence espagnole EFE. Laquelle constate que l’expansion des djihadistes au Mali menace des dizaines de camionneurs marocains qui transportent chaque jour des marchandises vers l’Afrique subsaharienne.
Avec ses attaques de plus en plus fréquentes, Al-Qaïda menace la pérennité du transport de marchandises sur la seule route qui relie Rabat à Bamako sur 3 700 kilomètres. La question qui se pose serait de savoir jusqu’où les autorités maliennes sont-elles disposées à aller pour assurer la sécurité du commerce régional. A ce sujet, on notera le déplacement, dans le Royaume, il y a quelques semaines, du chef de la diplomatie malienne porteur d’un message au Souverain. Bamakao cherche-t-il à rassurer le Maroc sur l’évolution de la situation sécuritaire dans ce pays en proie à l’instabilité djihadiste depuis quelques années déjà ? La question se pose avec acuité et appelle des réponses claires dans une zone sahélo-saharienne réputée être « grise ».

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