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Attaque sanglante contre l’armée malienne : Des morts et des blessés près de Nara

Quatre soldats maliens ont été tués et une douzaine d'autres grièvement blessés lors d'une embuscade tendue par des djihadistes présumés dans l'ouest du Mali.

L’attaque s’est produite mercredi en fin d’après-midi près de la ville de Nara, à environ 30 kilomètres au sud de la frontière avec la Mauritanie. « Une unité dans la région de Nara a été la cible d’une attaque complexe combinant des engins explosifs improvisés et des armes lourdes », indique le communiqué publié par l’armée jeudi, ajoutant que le bilan des victimes est provisoire.
Le bilan provisoire s’élevait à « quatre morts et une dizaine de blessés graves », ajoute la même source. Aucun groupe n’a pour l’instant revendiqué l’attaque.
Le Mali, le Niger et le Burkina Faso luttent contre des groupes armés dans la bande sahélo-saharienne, un conflit qui a fait des milliers de morts et déplacé des millions de personnes malgré les efforts déployés depuis neuf ans par les forces de maintien de la paix internationales, dont les troupes françaises de Barkhane.
Alors que le Mali a tenté de clore la polémique sur la présence d’une société militaire privée russe sur son sol, Moscou s’inquiète de son côté de l’après-Barkhane. Le retrait militaire français pourrait déboucher sur un déferlement de violences, a averti Piotr Ilitchev, directeur du département des organisations internationales du ministère russe des Affaires étrangères.
« La clé du renforcement de la sécurité au Sahel réside au Mali. Mais la réduction progressive de l’opération Barkhane par Paris, accompagnée du retrait de l’armée française de trois bases militaires de Tessalit, Kidal et Tombouctou, pourrait provoquer une recrudescence des activités terroristes dans le pays », a ainsi déclaré le responsable à Sputnik.
Les forces conjointes du G5 Sahel, organisation réunissant plusieurs puissances régionales comme le Burkina Faso ou le Tchad, ne devraient pas être en mesure de repousser cette menace, a ajouté P. Ilitchev. La Task Force Takuba, émanation de l’Union européenne, pourrait elle aussi être débordée.
Pour rappel, 28 Casques bleus ont ainsi été tués et 165 blessés en 2021 dans le cadre de leur opération de maintien de la paix, soit le plus lourd bilan depuis quatre ans.

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