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Au Conseil d’administration du FMI : K. Georgieva réhabilitée

Le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a confirmé lundi son soutien à sa directrice générale, Kristalina Georgieva, après avoir examiné de manière approfondie les accusations selon lesquelles elle a fait pression en faveur de la Chine lorsqu'elle était en poste à la Banque mondiale.

Les 24 membres du conseil d’administration sont parvenus à cette décision à l’issue d’une nouvelle réunion lundi, comme l’avaient indiqué plus tôt dans la journée des sources à Reuters, après de longues heures de débats et entretiens au cours de la semaine écoulée.
K.Georgieva, économiste bulgare devenue la première personne originaire d’un pays en développement à diriger le FMI, est accusée d’avoir exercé des pressions sur des employés de la Banque mondiale, lorsqu’elle y était en poste, pour qu’ils modifient des données sur la Chine afin de les rendre plus favorables à celle-ci. Elle rejette les accusations.
Dans un communiqué, le conseil d’administration du FMI a réaffirmé sa « pleine confiance » dans le leadership de sa directrice générale et dans l’engagement de celle-ci à maintenir les plus hautes normes de gouvernance et d’intégrité au FMI.
Les informations examinées à la suite des accusations portées contre K.Georgieva n’ont pas montré de manière concluante que celle-ci a joué un rôle inapproprié dans la préparation du rapport « Doing Business » de la Banque mondiale en 2018, a-t-il ajouté.
K.Georgieva a remercié dans un communiqué le conseil d’administration du FMI pour sa pleine confiance.
La France et d’autres gouvernements européens ont apporté vendredi leur soutien à K.Georgieva, estimant que celle-ci devait aller au bout de son mandat à la tête du FMI, tandis que les États-Unis et le Japon ont demandé davantage de temps pour examiner les accusations, ont rapporté au préalable des sources distinctes.
Les allégations visant la directrice du FMI ont été formulées dans un rapport accablant rédigé par le cabinet d’avocats Wilmer Hale, qui a dit avoir constaté des irrégularités dans des données utilisées pour le rapport « Doing Business » afin d’améliorer le classement de la Chine.
Une issue rapide à l’affaire était espérée par la France et plusieurs gouvernements européens, alors que se tiennent cette semaine à Washington les réunions d’automne du FMI et de la Banque mondiale lors desquelles doivent être discutées la relance économique post-crise sanitaire et l’accélération des campagnes de vaccination.
Les États-Unis et le Japon, les deux principaux contributeurs du FMI, avaient à l’inverse prévenu du risque de renouveler de manière prématurée le soutien à K.Georgieva, d’après l’une des sources.

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