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Avant son face-à-face avec V. Poutine : J. biden planche sur des mesures d’endiguement

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Le Président américain a cité l’élaboration d’un "ensemble" de mesures pour empêcher une éventuelle "agression russe" contre l'Ukraine, un sujet monté dernièrement en épingle par les médias et les politiciens occidentaux.

L’administration US élabore des mesures visant à empêcher une éventuelle « agression russe » contre l’Ukraine, a déclaré Joe Biden. « Ce dont je m’occupe, c’est d’élaborer ce que je considère comme un ensemble d’initiatives, le plus complet et circonstancié, devant rendre très difficile pour Poutine de faire ce que les gens redoutent qu’il fasse », a ajouté le Président américain dans un discours retransmis par la Maison-Blanche.
Les médias et politiciens occidentaux affirment ces derniers temps que Moscou concentre ses troupes à la frontière avec l’Ukraine. Selon CNN qui cite un responsable de l’administration US, les États-Unis ont « vu des troupes russes supplémentaires dans la région frontalière ces derniers jours ». La source a toutefois refusé de préciser leur nombre.
Le Kremlin a annoncé vendredi qu’un appel vidéo doit avoir lieu entre Vladimir Poutine et J. Biden. Bien qu’une date ait été convenue, elle ne sera précisée qu’après concertation définitive avec la partie américaine, mais l’entretien pourrait se tenir « ces prochains jours », a déclaré aux journalistes Youri Ouchakov, conseiller du Président russe. Il a précisé que ce contact s’inscrirait dans le droit fil des négociations de Genève et que les deux Présidents évoqueraient les relations bilatérales, l’ordre du jour international, « y compris l’Afghanistan, l’Iran, la crise ukrainienne, la Libye, éventuellement la Syrie », ainsi que le dialogue sur la stabilité stratégique. Il a également relevé la nécessité d’accords juridiques en vue d’exclure la poursuite de la progression de l’Otan vers l’est. Moscou a besoin de garanties du non élargissement de l’Alliance vers ses frontières, a-t-il indiqué. « Aujourd’hui, compte tenu de la situation tendue, la question d’une nécessité pressante de nous fournir des garanties appropriées se pose avec acuité. Ça ne peut plus continuer. La forme d’un tel document est difficile à définir, mais l’essentiel c’est d’avoir des ententes fixées sur papier ».
Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, avait précédemment déclaré que la Russie déplaçait ses forces armées sur son territoire et qu’elle le faisait comme elle l’entendait : cela ne menace personne et ne doit concerner personne. Les déclarations sur une prétendue « agression russe » ne sont qu’un prétexte pour accroître les forces de l’Otan à ses frontières.
Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe, a noté pour sa part que le nombre d’instructeurs occidentaux avait augmenté dans le Donbass. Selon lui, ces mesures des pays de l’Alliance pourraient provoquer les autorités ukrainiennes « à lancer des aventures militaires », ce qui crée une menace directe pour la sécurité de la Russie.
Dans le même temps, Maria Zakharova, porte-parole du ministère, signale que Kiev a dépêché 125.000 soldats et officiers dans le Donbass, soit la moitié des effectifs totaux des forces armées ukrainiennes.

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