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Bilan du gouvernement : Le PAM et le PI étrillent l’Exécutif

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Le député Abdellatif Ouahbi, également SG du PAM, a assuré que la faiblesse du bilan gouvernemental transparait à travers plusieurs indicateurs, notamment, ceux mis au grand jour par la pandémie comme « le poids du secteur informel » et « l’échec cuisant d’un certain nombre de programmes sociaux ».
Le leader du PAM a mis en exergue « l’absence de la protection sociale pour de larges couches de citoyens, en plus de la perte de nombreux jeunes et chefs de ménages de leurs sources de revenus ». « Et ce, sans compter l’arrêt total de certains secteurs ; cela a poussé de nombreuses entreprises à mettre la clé sous la porte et également mettre leurs employés dans une position précaire », a-t-il soutenu.
A. Ouahbi a, dans ce sens, mis en garde contre ce qu’il a qualifié « d’aggravation de la crise socioéconomique au cours des dix dernières années » induisant à « l’exacerbation sans précédent des inégalités sociales ».
Dans ce sillage, il a noté que « le Maroc a enregistré des taux de croissance très faibles, avec une concentration de l’investissement industriel dans des secteurs qui ont des limites en termes de création d’emplois et aussi en termes de valeur ajoutée et de taux d’insertion ». Selon lui, le secteur agricole « est resté à la merci de la pluie, à l’heure où le chômage et l’endettement ne cessent d’augmenter, en plus de la détérioration de la balance des paiements ».
Le député du PAM a affirmé que « la mentalité adoptée par le gouvernement qui puise ses référents dans le libéralisme sauvage au cours des deux mandats précédents a conduit à une quasi-asphyxie de la classe moyenne ; Ce qui a affecté tous les rôles internationalement connus de cette couche on ne peut plus nécessaire pour la stabilité et le progrès des sociétés, en particulier, en termes de pouvoir d’achat et capacité de consommation ».
Dans son intervention au nom du Groupe Unité et Égalitarisme, l’istiqlali en Noureddine Median a noté la tolérance du « gouvernement du PJD » à l’égard de la corruption.
« Le Parti de la justice et du développement a soulevé un slogan fort dans son programme électoral à savoir la lutte contre la corruption ; cependant, la réalité a prouvé que la corruption est devenue endémique sous ce gouvernement »,a-t-il relevé. La preuve en est, selon lui, est à chercher du côté de l’indice de perception de la corruption ayant « passé du 73e rang en 2018 au 80e en 2019, puis au 86e en 2020 ». « Il s’agit d’un déclin sans précédent sous ce gouvernement prétendument anticorruption », a-t-il regretté.
N. Median a considéré que ce bilan « sera jugé par les Marocains à travers les urnes, à travers cet exercice démocratique dont le pays que connaître le pays cette année. Notre grand espoir est de voir le prochain gouvernement remédier à ces questions et combler les lacunes de ce bilan gouvernement et redresser les déséquilibres résultant de la gestion gouvernementale marquée par l’improvisation, l’hésitation et l’attentisme ».

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