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Boko Haram s’attaque aux militaires camerounais : Offensive mortelle à Zigue et Sagmé

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La menace Boko Haram demeure intacte à l’Extrême-Nord du Cameroun. Au moins 13 soldats camerounais viennent d’être tués dans deux attaques de la secte islamiste. Des offensives qui sonnent comme un rappel de la capacité de nuisance du groupe, qui aurait renoué avec l'État islamique* en Afrique de l'Ouest (ISWAP).

Pas de trêve pour l’armée camerounaise engagée sur plusieurs fronts dans le pays. Si de nombreux soldats tombent quasi quotidiennement dans le conflit séparatiste dans les régions anglophones, elle a aussi fort à faire face à la montée en puissance des attaques de Boko Haram. Ce groupe terroriste entend conquérir des territoires dans la région de l’Extrême-Nord camerounais.
Dans la nuit du 26 au 27 juillet, «une horde de terroristes lourdement armés de la secte Boko Haram» a attaqué un poste de commandement de la Force multinationale mixte (FMM-la coalition régionale antiterroriste) dans la localité de Zigue, dans la région de l’Extrême-Nord, tuant «cinq soldats camerounais et un civil», souligne un communiqué du ministère camerounais de la Défense.
Deux jours plutôt, dans la matinée du samedi 24 juillet, au moins huit soldats camerounais ont été tués une autre offensive de Boko Haram dans cette même partie du pays.

Selon un communiqué du ministère de la Défense publié au lendemain de cette première attaque, une horde de combattants de la secte islamiste lourdement armés et à bord de plusieurs véhicules ont attaqué un poste militaire dans la localité de Sagmé, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière avec le Nigeria, le bastion de BokoHaram.
«Après de violents combats, les insurgés se sont repliés manifestement en direction de la localité de Wuglo, État du Borno, dans le nord-est du Nigeria», précise le communiqué.
Outre les huit soldats tués, Yaoundé annonce près de 13 militaires blessés et de nombreux assaillants abattus. En effet, l’Extrême-Nord du Cameroun est régulièrement le théâtre d’attaques de cette secte islamiste venue il y a plus d’une décennie du Nigeria voisin. Malgré des périodes de répits, les attaques récurrentes rappellent que le mouvement djihadiste est loin d’être défait.
Face à la résurgence des attaques meurtrières, Paul Biya a dépêché son ministre de la Défense dans les localités visées pour «remobiliser les troupes et rassurer les populations», mais aussi «réadapter la stratégie camerounaise» face à la nouvelle montée en puissance des terroristes.
Au-delà des actions internes, la FMM est sur le terrain des opérations depuis 2015. Cette coalition constituée des troupes militaires du Cameroun, du Nigeria, du Tchad, du Niger et du Bénin combat Boko Haram activement, mais avec des résultats mitigés.

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