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Bras de fer russo-américain : V. Poutine « en position de force », selon C. Mills

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Vladimir Poutine construit ses liens avec l’administration actuelle de la Maison-Blanche à partir d’une position de force après les échecs en politique étrangère de l’équipe de Joe Biden, a jugé Cory Mills, ancien conseiller à la Défense de Trump. Invité sur la chaîne télévisée américaine Fox News, il s’est attardé sur le retrait d’Afghanistan, repère de la faiblesse de l’actuelle administration.

Quand les présentateurs ont demandé à l’homme politique s’il y avait une distinction notable dans les relations entre la Russie et les États-Unis sous les présidences respectives de D. Trump et de J. Biden, sans hésiter, il a donné une réponse affirmative. « Il y a définitivement une différence. Tout le monde a vu que Biden est faible. La Russie a vu comment l’Afghanistan a été géré. Ils voient ce que le Président fait dans la situation avec Taïwan et la Chine continentale », a-t-il détaillé.
Les échecs du gouvernement américain sont si importants que ce n’est pas seulement la Russie, mais aussi la Chine et l’Iran qui voient la « faiblesse » de l’administration Biden, estime l’ex-conseilleur du Pentagone. Les adversaires des États-Unis exploitent activement cette situation, a-t-il ajouté.
Il a en outre souligné que d’après lui, V. Poutine ne cédera pas, parce qu’il voit que les États-Unis ont une « administration faible », faisant un parallèle avec celle de Barack Obama qui avait fait beaucoup de menaces en ce qui concerne les événements autour de la Syrie « mais n’a[vait] rien fait ».
Interrogé sur la phrase de J. Biden selon laquelle les États-Unis « répondront de manière décisive » si la Russie envahissait l’Ukraine, C. Mills a expliqué que cela ne signifiait pas qu’il y aurait plus de discussions sur la situation.
Dans la nuit du jeudi 30 au vendredi 31 décembre, V. Poutine et J. Biden se sont entretenus par téléphone pendant 50 minutes. Le Président russe a prévenu son homologue US de ce que serait la réaction de la Russie à un déploiement d’armes offensives près de ses frontières, a précisé le Kremlin. Alors que J. Biden évoquait des « sanctions d’envergure » en cas d’invasion de l’Ukraine, le chef du Kremlin a rétorqué que ce serait une grossière erreur à même d’aboutir à la rupture complète des relations. Il a ajouté que de telles restrictions auraient « les conséquences les plus graves » et que Moscou espérait qu’elles n’auraient pas lieu.
Pour sa part, commentant l’entretien des deux Présidents, un haut responsable de l’administration US a indiqué que le ton avait été « sérieux et substantiel » et que les deux dirigeants avaient défini leurs positions, comme ils l’avaient fait lors des conversations précédentes.
D’après la Maison-Blanche, les deux hommes ont reconnu qu’il y avait probablement des domaines où des progrès significatifs étaient faisables ainsi que d’autres où des accords pourraient s’avérer impossibles.

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