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Carburant et crispation sociale : L’Exécutif face à un cocktail explosif

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Au-delà de la colère diffuse parmi la population, les hausses successives des prix à la pompe ont poussé les transporteurs à ruer, une fois de plus, dans les brancards. Avec plus de 15 DH le litre d’essence et 14,45 DH le gasoil, ces prix risquent de mettre le feu aux lacs. Les subventions apportées par l’Etat aux professionnels du transport s’annihilent par les hausses successives des prix des carburants. La grève générale est déjà envisagée…

La grogne fait l’unanimité des syndicats nationaux du transport routier de marchandises. Ainsi, partisans de la Confédération démocratique du travail (CDT), de l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), de l’Union marocaine du travail (UMT), ou encore de l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM), ont décidé de réagir face au « yo-yo » que représentent les prix à la pompe. Ainsi, des mesures de protestation contre la gestion du gouvernement des hausses des prix sont prévues.

Ceci est d’autant plus vrai que les transporteurs dénoncent ce qu’ils taxent de soutien déséquilibré à la profession. Une tare congénitale au regard de la décision prise par les pouvoirs publics sans que les professionnels n’y soient associés. Les transporteurs dénoncent un soutien sélectif, et non généralisé, alors que le surcoût induit par les hausses successives des prix à la pompe affectent tous les acteurs de la filière, sans distinction aucune. En plus, ils dénoncent le décalage entre ledit soutien et le barème sur la base duquel le soutien a été décidé. Décalage qui annule de facto l’aide de l’Etat déséquilibrée.

Les professionnels invitent l’Exécutif à revoir le mécanisme de soutien qui connaît plusieurs lacunes et appellent au plafonnement du prix des carburants au profit des professionnels, et ce, à « un niveau raisonnable », comme le rappelle le communiqué produit par les syndicats.

Les syndicats ne se contentent pas de pester contre la hausse continue du prix des carburants. Ils appellent à la nécessité de revoir la composition du prix et à à diligenter une enquête sur le marché des carburants qui, au Maroc, obéit à une structure semi-monopolistique.

 

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