Lors de la réunion du Conseil de sécurité tenue mardi soir à huis-clos consacrée à l’examen de la question du Sahara, les membres de l’instance exécutive de l’ONU ont réaffirmé leur appui aux efforts de Staffan de Mistura, envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, en vue d’une relance des négociations.
Comme attendu, Staffan de Mistura a rencontré, lundi soir à New York, Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU. L’émissaire onusien a affranchi son supérieur hiérarchique des contacts qu’il a eus pour une éventuelle relance du processus de négociations sur le dossier du Sahara occidental.
Les yeux des Marocains qui suivent de près l’évolution du dossier saharien se tournent en ce mois d’avril vers New York, siège de l’ONU. Le site officielle de cette dernière annonce une rencontre prévue, lundi, entre Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, et Staffan de Mistura, son envoyé spécial pour le Sahara. Réunion qui précède la session spéciale à huis clos du Conseil de sécurité. A Tindouf, là où siègent les séparatistes à la merci du système algérien, une fronde contre le chef de la première région militaire a été signalée.
Le nuage d’été qui a obscurci pour un temps l’horizon des relations entre Rabat et Paris se dissipe au rythme de la multiplicité des rencontres bilatérales. Après les ouvertures de la France entamées dans le dossier saharien, le volet sécuritaire est à l’ordre du jour.
Alger réagit à la volonté exprimée par le Kenya de renforcer ses relations avec le Royaume. Ahmed Attaf, chef de la diplomatie algérienne, a entamé, sur ordre du Président Abldemajid Tebboune, depuis lundi 8 avril, une visite au Kenya.
En Algérie, la presse privée, -(pas tant que ça !)-, est unanime à condamner les projets d’investissements publics français projetés au Sahara marocain. Plusieurs médias ont condamné des « déclarations provocatrices, dangereuses et inédites » de Frank Riester, ministre du Commerce extérieur, lors de sa visite au Maroc. L’affaire est d’importance puisqu’une visite d’Abdelmajid Tebboune est programmée à Paris.
Le Polisario a réagi aux conditions exigées par le Maroc pour reprendre le processus politique bloqué depuis mars 2019. Le Front séparatiste a « condamné fermement le langage de rejet et d’intransigeance contenu dans le communiqué », produit à l’issue de la réunion, tenue jeudi à Rabat, entre Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, et Staffan de Mistura, messi dominici du patron de l’ONU pour le Sahara marocain.
Staffan de Mistura, envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental est arrivé, jeudi 4 avril, au Maroc. A Rabat, il a eu des entretiens avec Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, et Omar Hilale le représentant permanent du royaume auprès des Nations unies.
Franck Riester, ministre français du Commerce extérieur, a salué, jeudi 4 avril à Casablanca, les « efforts du Maroc en termes d’investissements dans le Sahara », rapporte l’AFP. Plus, la France se déclare « prête à accompagner ces efforts », a-t-il déclaré. « Proparco, filiale de l’Agence française de développement (AfD) dédiée au secteur privé, pourrait contribuer au financement d’une ligne haute tension entre Dakhla et Casablanca », a-t-il relevé à ce sujet. Un tabou vient de tomber…
Le chassé-croisé auquel se livre le messi dominici de l’ONU en charge du dossier saharien l’a conduit à faire escale à Nouakchott. Ultime étape du périple du diplomate italo-suisse avant l’examen de l’évolution du dossier par le Conseil de sécurité de l’ONU fixé le 16 avril prochain ?
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