Réagissant à l’ouverture probable par l’alliance atlantique d’un bureau de liaison en Asie, Pékin juge « l’expansion vers l’est » inquiétante. La diplomatie chinoise a appelé jeudi à « la plus grande vigilance ».
Le président turc a exprimé le 13 mai son hostilité à l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN, au risque de bloquer l’ensemble du processus qui requiert l’unanimité des membres de l’Alliance atlantique.
Dmitry Polyansky, représentant permanent adjoint de la Russie auprès des Nations Unies, juge que l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN fait que ces pays deviennent « une cible potentielle pour les forces armées russes».
Ibrahim Raisi, président iranien, a affirmé, lors d’une rencontre avec Zbigniew Rau, ministre polonais des Affaires étrangères, que « Téhéran s’oppose à la politique expansionniste de l’OTAN ».
L’intervention militaire russe en Ukraine poussera-t-elle Helsinki et Stockholm à candidater pour adhérer à l’OTAN ? Selon Moscou, l’intensification du débat à ce sujet découle d’«une campagne menée ces dernières années par des forces extérieures».
Sebta et Melilla ne seront pas incluses dans le traité fondateur de l’OTAN. Telle est la démarche voulue par l’Exécutif espagnol qui assure que cette question n’est pas à l’ordre du jour ni aujourd’hui ni lors du 32ème sommet de l’Alliance de juin prochain. Madrid qui vient de renouer avec Rabat n’entend pas torpiller le processus de réconciliation qui vient d’être scellé avec le Maroc.
«L’expansion de l’OTAN est une menace grave pour la stabilité et la sécurité de pays indépendants dans différentes régions», a commenté l’Iran après le lancement par la Russie d’une opération militaire en Ukraine, tout en appelant au «cessez-le-feu».
Cuba a sévèrement critiqué l’«expansion» de l’OTAN aux frontières russes et dénoncé l’«hystérie propagandiste» de Washington. Cette attitude observée par La Havane intervient au moment où Iouri Borissov, vice-Premier ministre russe, était en visite officielle sur l’île.
Les agences de presse russes RIA et Tass rapportent l’expulsion de Russie de Bart Gorman, ambassadeur adjoint des Etats-Unis. Cette annonce survient en plein pic de tensions sur le dossier ukrainien. Washington prévoit de réagir à cette mesure.
Avec les récentes interventions d’Emmanuel Macron, du chancelier allemand Olaf Scholz ou encore de Boris Johnson, les pays européens tentent de faire entendre leur voix dans la crise qui touche l’Ukraine, posant des menaces sur la sécurité à l’est du continent. « Ça ne marche pas vraiment », selon Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, estimant que l’influence de Washington empêche l’Europe de défendre ses propres intérêts.
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