Après l’abstention de la Tunisie du vote de la dernière résolution onusienne sur le dossier saharien, abstention qui a été précédée par une visite inopinée du chef de l’Etat algérien à Tunis où il a rencontré le président Kais Saïed, un coup de froid a affecté les relations entre Tunis et Rabat. L’incident a-t-il pour autant été clos à Brest ?
Le chef de la diplomatie russe a jugé contre-productives les menaces occidentales contre la Russie, accusée d’envisager une opération militaire contre l’Ukraine. Il a fait part de sa déception après les discussions qu’il a eues, jeudi à Moscou, avec son homologue britannique.
Le secrétaire général du Polisario a invité, samedi à Addis-Abeba, les Africains à prendre des sanctions, voire même des actions militaires, contre le Maroc, conformément à la Charte de l’Union africaine. Cet appel incongru intervient alors que le sponsor du séparatisme sahraoui, l’Algérie en l’occurrence, a réaffirmé de la bouche même de son chef de la diplomatie qu’elle ne cherchait pas l’escalade contre le Maroc.
Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré personae non gratae deux diplomates allemands le 20 décembre et convoqué l’ambassadeur d’Allemagne à Moscou pour lui signifier leur expulsion.
Entre Rabet et Madrid, les nuages s’amoncellent et n’augurent pas d’une amélioration dans les relations maroc-espagnoles à cout terme. L’armada déployée au large des cotes marocaines et l’offre de « prospérité partagée » témoignent de l’incertitude dans laquelle se trouve la relation entre les deux pays voisins. Tout est bloqué à cause du passif colonial dont Madrid n’arrive toujours pas à assumer.
La réception de Luiz Inacio Lula da Silva à l’Elysée il y a quelques jours n’a pas été du goût du président brésilien. Estimant qu’Emmanuel Macron a toujours été hostile envers lui, il a qualifié cette invitation de «provocation».
Madrid a protesté au niveau de l’ambassade du Maroc contre l’implantation d’une ferme piscicole marocaine au large de l’archipel des îles Zaffarines, occupées par l’Espagne. Une attitude qui risque de compliquer le processus de normalisation avec le gouvernement de Pedro Sanchez, à l’origine d’une crise diplomatique majeure entre les deux pays.
Devant l’empressement algérien à mettre le Maroc dans le box des accusés à l’annonce de la mort de trois de ses ressortissants dans un bombardement attribué aux FAR dans les provinces sahariennes, le Maroc a réagi mercredi en assurant qu’il ne se laissera pas entraîner dans une guerre, assure une source marocaine informée.
La fièvre est loin de retomber entre Rabat et Berlin. Niels Annen, vice-ministre aux Affaires étrangères, revient, dans une interview à Tages Zeitung, sur les raisons de ce coup de froid qui ankylose les relations maroco-allemandes. Le diplomate allemand réaffirme les constances dans la démarche de Berlin envers Rabat.
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