Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne, a réitéré la position de l’Union européenne (UE) au sujet de la non-reconnaissance de la fantomatique « Rasd » et de la question du Sahara marocain.
L’offre d’autonomie large faite par Rabat, constamment qualifiée de « sérieuse et crédible » par le Conseil de sécurité de l’ONU, ne suffit-elle plus à l’administration Biden comme processus de règlement sur lequel devrait s’activer Staffan de Mistura, nouveau représentant personnel du S.G de l’ONU pour le dossier saharien ? La question mérite d’être posée à l’heure où le Maroc bataille auprès de ses partenaires traditionnels pour qu’ils soient plus conséquents dans leurs démarches à l’endroit du Royaume.
En voulant isoler le Maroc au niveau de la Ligue arabe, l’Algérie a vu la souricière se refermer sur elle. L’organisation panarabe enjoint à tous ses membres de n’afficher qu’une seule carte du monde arabe sur laquelle le Maroc n’est pas amputé de son Sahara. La diplomatie algérienne qui ferraille dur pour faire accepter le fait séparatiste polisarien au niveau de la scène arabe voit ses prétentions réduites à néant. Le prochain sommet arabe qui se tiendra à Alger s’annonce d’ores et déjà comme un échec pour le système algérien dans le traitement du dossier marocain.
S’exprimant lors de la « Journée nationale du pavillon du Maroc », tenue dimanche à l’Exposition universelle Dubaï 2020, Aziz Akhannouch qui conduit du 24 au 28 décembre, a déclaré que l’« Expo Dubaï 2020 » est « un événement mondial grandiose et c’est tout à l’honneur de ce grand pays qui vise à catalyser la collaboration commerciale, à stimuler l’innovation et à créer des opportunités tangibles dans le commerce et l’investissement. »
Les pays du Conseil de Coopération du Golfe réitèrent leur appui à la marocanité du Sahara. Le CCG s’engage à soutenir toutes les «décisions prises» par le royaume pour assurer sa «sécurité, sa stabilité et son intégrité territoriale», indique le communiqué publié mardi au terme du 42e sommet de l’organisation régionale tenu à Riyad.
Omar Hilale, ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, a affirmé mercredi, devant la 4ème Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, que la décolonisation du Sahara marocain est « irréversiblement » scellée depuis 1975, après l’Accord de Madrid.
Le langage diplomatique tel que pratiqué par l’actuelle administration US sème le trouble. Il en va ainsi de la récente réaction du chef de la diplomatie US au choix du patron de l’ONU de nommer S de Mistura comme son envoyé personnel pour le Sahara.
Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, a estimé que la situation au Sahara occidental s’était «fortement dégradée» depuis un an. Les opérations militaires irritent le patron de l’ONU qui attend des parties en conflit d’agréer son émissaire pour relancer le processus de paix.
Les autorités marocaines ont procédé, samedi 2 octobre, à l’expulsion de deux avocates espagnoles et un médecin sahraoui de nationalité espagnole depuis Laâyoune, rapporte EFE.
Sur le dossier saharien, la diplomatie kenyane cherche à donner le tempo à l’ONU, après la suspension des discussions depuis avril dernier. Ainsi, sous présidence du Kenya, le Conseil de sécurité, prévoit de tenir trois rencontres consacrées à l’examen de la question du Sahara occidental en octobre.
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