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Changement à la tête de la diplomatie espagnole : M. Albares, remplaçant d’A. Gonzalez, fait un pas vers le Maroc

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Madrid cherche à tourner la page dans ses relations tendues à l’extrême avec le Maroc. Ainsi, à peine investit, le nouveau ministre espagnol des Affaires étrangères a cherché à montrer patte blanche. «C’est notre grand ami et voisin du sud», a déclaré José Manuel Albares, lors de la cérémonie de passation de pouvoir avec A. Gonzalez organisée lundi 12 juillet en présence de deux personnalités « proches » du Maroc, à savoir l’ancien chef du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero et l’actuel ministre de l’Intérieur, Fernando Grande Marlaska. On fait remarquer que ce dernier avait exprimé son opposition à A. Gonzalez qui a accordé son feu vert à l’hospitalisation de Brahim Ghali, chef des séparatistes du Polisario, en Espagne.En pleine crise avec le Maroc, suite à l’accueil du chef du Polisario dans un hôpital de Logroño, F.G. Marlaska avait réussi à convaincre les responsables marocains de ne pas suspendre la coopération sécuritaire avec l’Espagne, comme ils l’ont fait avec l’Allemagne. Le ministre de l’Intérieur avait aussi refusé de qualifier l’exode de milliers de Marocains à Sebta, les 17 et 18 mai, de «chantage» de la part du royaume ou «de crise migratoire», prenant ainsi ses distances avec la ligne observée par A. Gonzalez et Margarita Robles, ministre de la Défense,.
Le nouveau patron de la diplomatie espagnole a plaidé pour le renforcement des relations de son pays avec ses partenaires internationaux,« notamment le Maroc», a-t-il précisé.
Dans son allocution, J.L.Albares n’a pas manqué de faire référence à un dossier qui fâche, «les mouvements migratoires». Il a appelé à y faire face en collaboration«avec nos alliés et amis». Le message subliminal adressé de la sorte au Maroc l’incite à assumer le rôle de gendarme des frontières espagnoles en Méditerranée et aux Iles Canaries, ce que Rabat récuse.
Pour rappel, Pedro Sanchez, a procédé samedi 10 juillet à un remaniement de son gouvernement, marqué essentiellement par le départ d’A. Gonzalez du ministère des Affaires étrangères. Un changement visant à tourner la page des tensions avec le Maroc. Mais les observateurs à Rabat n’ignorent pas que c’est sous la houlette de P. Sanchez que l’ancienne patronne de la diplomatie avait géré le dossier B. Ghali. Un dossier qui a fait des petits puisque tous les contentieux qui enveniment les relations entre Rabat et Madrid avaient défrayé la chronique. Il en est ainsi allé du dossier du Sahara, comme de celui des Présides de Sebta et Melillia, toujours occupés, outre le dossier migratoire.
De quoi demain sera-t-il fait ? Attendons pour voir…

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