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Coalition anti-Daech : Dividendes diplomatiques engrangés par Rabat

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La messe tenue à Marrakech en présence des divers partenaires de la Coalition internationale contre Daech engendre encore ses bienfaits sur l’évolution du dossier saharien. Nombre de pays ont réaffirmé, à cette occasion, leur soutien à la souveraineté marocaine. Alors que d’autres réservent un autre traitement aux séparatistes du Polisario naguère accueillis à bras ouverts.

La Gambie, premier pays à ouvrir en janvier 2020 un consulat général à Dakhla, a réaffirmé mardi à Rabat, par la voix de Mamadou Tangara, son ministre des Affaires étrangères, «le soutien sans ambages et sans ambiguïté aucune» de son pays  «à la marocanité du Sahara».  La désignation d’un nouveau gouvernement en mai n’a rien changé en ce qui concerne l’approche gambienne de la question saharienne. Autant dire que le soutien exprimé par le chef de la diplomatie, en poste depuis juin 2018, s’inscrit dans la continuité.

Pour sa part, le Koweït a exprimé le même jour son entière solidarité avec l’intégrité territoriale du royaume. Cheikh Mishaal Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, prince héritier et vice-émir de l’Etat du Koweït, qui recevait Ali Benaissa, nouvel ambassadeur marocain venu lui remettre ses lettres d’accréditation, a réaffirmé la position de ce pays arabe du Conseil de Coopération du Golfe (CCG).

Les membres dudit Conseil s’étaient engagés, au terme du 42e sommet de l’organisation régionale tenu en décembre à Riyad, à soutenir toutes les «décisions prises» par le Maroc pour assurer sa «sécurité, sa stabilité et son intégrité territoriale».

Depuis Stockholm, on signale qu’une délégation du Polisario en visite en Suède n’a pas pu rencontrer Ann Linde, patronne de la diplomatie suédoise, qui avait abordé la question du Sahara avec Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères, en marge de la messe de Marrakech consacrée à la lutte contre Daech. Ils n’ont été reçus que par des diplomates, mercredi 18 mai, au siège du ministère suédois des Affaires étrangères avant de se réunir avec le vice-président du Parlement local et des députés.

Contrairement aux précédents déplacements de responsables du Polisario en Suède, la délégation conduite par Oubi Bouchraya Beyoune, chargé des relations avec l’Union européenne, n’a pu rencontrer la ministre suédoise des Affaires étrangères, comme ce fut le cas en janvier 2016 lorsque Margot Wallström, ancienne cheffe de la diplomatie, avait rencontré M’Hamed Khaddad qui conduisait une délégation des séparatistes en visite en Suède.

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