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Commémoration de la Nakba de 1948 : Au parlement, PJD et RNI se chamaillent

L’Exécutif n’a pas jugé bon de consacrer au niveau de l’instance parlementaire un quelconque débat sur les débordements criminels de l’entité sioniste. Le PJD qui cherchait à surfer sur la Nakba a été tancé par le RNI. Les représentants de la majorité reprochent à la formation islamiste de faire dans la surenchère.

Au lendemain de la commémoration par les Marocains du 74è anniversaire de la Nakba, le gouvernement n’a pas accédé à la demande des députés de prendre la parole, au terme de la session hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants de lundi, pour aborder « les crimes et les agressions sionistes contre les lieux saints, les citoyens et les journalistes ».

Un rejet contesté par Mustapha Ibarhimi, député PJD qui s’est dit surpris par le refus de l’exécutif d’apporter des explications alors que l’Etat marocain a pris des « positions courageuses » sur ce sujet. L’article 152 du règlement intérieur de la Chambre des représentants autorise les élus à solliciter de prendre la parole au terme des sessions des questions orales mais accorde au gouvernement le droit de programmer ou d’ignorer les requêtes.

Le représentant du PJD a rappelé que le royaume a déjà condamné l’incursion, en avril, des forces d’occupation israéliennes dans la mosquée Al Aqsa. Cette intervention a fait réagir des députés du RNI, Younès Benslimane (ancien du PJD) et Mohamed Simou (ex-Mouvement populaire) qui ont condamné une « surenchère » sur une question qui jouit, ont-ils assuré, de l’adhésion de l’ensemble du peuple marocain.

Cette nouvelle passe d’armes entre PJD et RNI intervient au lendemain de la manifestation de dizaines de militants marocains, progressistes comme islamistes, à l’occasion du 74e anniversaire de la « Nakba » de la Palestine. Plusieurs dizaines de militants ont observé, dimanche 15 mai à Rabat, un sit-in de solidarité avec le combat légitime du peuple palestinien dont les droits ont été usurpés par l’entité sioniste. Organisé à l’appel du Groupe d’action nationale de soutien à la Palestine, le sit-in qui a drainé une forte présence du PJD et de ses organisations parallèles, n’a pas été du goût de la Jemaa Justice et Bienfaisance que dirige Mohamed Abbadi

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