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Conflit russo-otanien : L’étau se resserre sur l’Ukraine

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Une salve de missiles a été tirée en ce début de semaine sur Kiev, ciblant les infrastructures énergétiques. La pression militaire sur l’Ukraine ne se mesure pas à l’aune des offensives balistiques, mais aussi au niveau de l’endiguement des forces ukrainiennes au niveau des divers fronts ouverts. Mais c’est le retour au blocus de l’Ukraine qui est craint aujourd’hui après l’attaque menée contre la flotte russe.

Selon Moscou, les drones qui ont attaqué en Crimée ont emprunté le corridor sécurisé voué au transport de céréales. Une enquête est en cours sur ces matériels. Selon l’armée russe, une attaque de drones a été repoussée samedi par sa flotte dans la baie de Sébastopol, en Crimée. Elle impute cette offensive massive de drones à l’Ukraine, mais également au Royaume-Uni. Des «dégâts mineurs» auraient été relevés au niveau d’un dragueur de mines russe. «La préparation de cet acte terroriste et la formation du personnel militaire du 73e centre ukrainien des opérations maritimes spéciales ont été menées par des spécialistes britanniques basés à Otchakov, dans la région de Mykolaïv en Ukraine», a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram. Ces navires participaient à la protection des convois chargés d’exporter les céréales ukrainiennes, selon Moscou.

Aucun accord incluant les Russes n’a été trouvé au niveau du centre de coordination conjointe (JCC) -en charge de la supervision de l’accord – pour des mouvements de navire dimanche. On signale que neuf navires – cinq sortant et quatre entrants – ont pu transiter par le corridor maritime humanitaire dimanche. Plus de dix navires sont actuellement en attente. 

Si la Russie dénonçait ces dernières semaines le blocage de ses exportations en raison des sanctions pesant contre elle, l’Ukraine elle critiquait la lenteur des inspections des cargos obligatoire avant départ…. Accusant la Russie de faire obstruction. Plus de 170 navires étaient en attente d’inspection cette semaine selon le Centre de coordination conjointe.

L’accord de la mer Noire a permis à 9 millions de tonnes de céréales et autres produits agricoles ont pu quitter les ports ukrainiens. Des produits bloqués dans les ports ukrainiens depuis février, ce qui avait provoqué une flambée des prix alimentaires.

À Washington, Joe Biden et son secrétaire d’Etat Antony Blinken ont condamné la décision russe. Sur twitter, Josep Borrell, Haut Représentant de l’UE pour les affaires étrangères exhorte ce dimanche la Russie à revenir sur sa décision de se retirer de l’accord sur les exportations de céréales à partir des ports ukrainiens de la mer Noire. « La décision de la Russie (…) met en péril la principale voie d’exportation de céréales et d’engrais indispensables pour faire face à la crise alimentaire mondiale provoquée par la guerre contre l’Ukraine », écrit-il.

Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux et rapportée par l’agence de presse russe TASS, Dmitry Patrushev, ministre de l’agriculture russe, dit être prêt dans les prochains mois à livrer 500 000 tonnes de céréales avec l’aide de la Turquie aux pays les plus pauvres. Contacté par RFI le Centre de coordination conjointe n’a pas souhaité faire de commentaire. La Turquie n’a pas non plus réagi pour le moment

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