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Coopération américano-marocaine : Rien ne change dans le domaine militaire

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L’administration Biden a passé à la trappe la proposition du sénateur pro-Polisario Jack Reed, du parti Démocrate, voulant conditionner le financement de programmes de coopération militaire avec le Maroc à son acceptation d’un plan de paix au Sahara occidental.

Pour motiver son rejet de ladite proposition, la Maison blanche a souligné que cette requête pourrait impacter négativement les engagements du Département de la Défense, notamment la politique de sa coopération au niveau international.
L’administration US a expliqué, sans citer nommément le royaume, que la proposition portant le n°1209 et figurant dans la liste des amendements présentés dans le cadre de l’examen du projet de la loi de finances 2022, risque d’empêcher le ministère de la Défense d’accomplir convenablement la mission de «fournir de l’assistance à des parties étrangères, conformément aux priorités de la politique étrangère» des Etats-Unis.
Le sénateur J. Reed, du parti Démocrate, membre de la Commission de la Défense, avait demandé d’«interdire l’utilisation de fonds du ministère de la Défense pour soutenir la participation des forces militaires du Royaume du Maroc à des exercices bilatéraux ou multilatéraux, à moins que le Secrétaire (LLyod Austin, ndlr) ne précise et certifie à la Commission de Défense que le Royaume du Maroc a pris des mesures pour soutenir un accord de paix final avec le Sahara occidental».
Pour rappel, le Maroc bénéficie depuis juin 2004 du statut d’allié majeur des Etats-Unis hors OTAN. Plus, les deux pays ont signé, en octobre 2020 à Rabat, un accord de coopération militaire de dix ans.

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