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Coopération maroco-française : C. Benmoussa plaide pour le renouveau des liens d’«exception»

Chakib Benmoussa, ambassadeur du Maroc à Paris, a qualifié les liens entre le Royaume et la France de relations d' « exception », invitant les deux pays à agir ensemble pour préserver et renouveler encore plus cette amitié de longue date. Le diplomate a également exhorté les partenaires européens du Maroc à appuyer et à soutenir la dynamique au Sahara marocain pour accélérer le développement de la région.

Dans une vidéo publiée par l’ambassade du Maroc en France à l’occasion du 22ème anniversaire de la Fête du Trône, C. Benmoussa est revenu sur la qualité des relations franco-marocaines et a rappelé les défis ainsi que les réalisations du Maroc ces dernières 22 années sous le leadership du Roi Mohammed VI.
« Au moment où la crise de Covid 19 impose le changement, et nous interpelle pour agir avec raison et discernement, il convient d’œuvrer ensemble pour préserver les fondements de la relation d’exception qui lie le Maroc à la France, une relation dense et résiliente, nourrie par une amitié profonde et des intérêts convergents », a déclaré C. Benmoussa.
Il a ainsi rendu hommages aux amis français du Maroc en saluent leur « leur dynamisme et leur mobilisation », qui permet de renouveler en permanence la relation France-Maroc et « nous projeter avec confiance vers l’avenir ».
L’ambassadeur a fait également le vœu de voir cette relation entre les deux pays se développer et se « renouveler » encore plus, face aux défis actuels, à l’instar du changement climatique, de la lutte contre le terrorisme, de la sécurité, la gestion du flux migratoire, ainsi que la compétitivité des deux économies.
Concernant la lutte contre le coronavirus, C. Benmoussa a indiqué que « la conviction du Maroc est que cette crise redessine les contours d’un monde nouveau où la croissance doit être plus inclusive, où les impératifs de durabilité et de solidarité s’exprimeraient de manière plus agissante, tant à l’échelle régionale qu’internationale ». Voilà pourquoi il a rappelé les actions rapides mises en place par le Maroc dans la lutte contre la propagation du virus. Des mesures « fortes qui ont permis de limiter les effets de cette crise et de protéger les populations les plus exposées et les plus fragiles ».
Sous la conduite du Roi Mohammed VI, le Maroc a insisté sur l’importance des alliances et des partenariats internationaux pour relever les défis partagés et renforcer la position du Royaume en tant que hub régional et trait d’union entre l’Europe et l’Afrique, l’Orient et l’Occident, a relevé le diplomate. Soulignant à cet égard qu’il s’agit également de l’une des principales conclusions du rapport de la Commission spéciale sur le modèle de développement mise en place par le Roi avant la crise du coronavirus.
Ce point d’union entre les différentes parties du monde l’Afrique s’est également manifesté par une volonté politique, notamment avec la reconnaissance par les États-Unis de la marocanité du Sahara une « décision historique et un aboutissement naturel » au regard des enjeux de stabilité et de sécurité régionales, mais aussi une reconnaissance d’une réalité historique.Cette reconnaissance, qui vient se rajouter aux nombreuses représentations diplomatiques ouvertes dans les provinces du Sud, conforte l’approche du Maroc qui est celle d’assurer la sécurité et le développement économique du Sahara marocain au bénéfice de ses habitants et avec la participation des populations, a indiqué l’ambassadeur.
Le « Royaume avance avec persévérance et sans complexe pour consolider son projet de société vers davantage de progrès et de développement en faveur de ses citoyens », a-t-il noté.
Par ailleurs, les régions du sud du Maroc sont appelées à devenir un véritable pôle d’investissement, de croissance et de développement humain, consolidant ainsi la stabilité régionale, et les liens stratégiques entre l’Europe et l’Afrique, a noté le diplomate, faisant observer que cette « dynamique autoportée par le Maroc pourrait être accélérée si elle bénéficiait d’un soutien clair et sans ambiguïté de nos partenaires européens ».

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