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Coopération sino-africaine : Ce que promet la Conférence de Dakar

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La 8e conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine ouverte lundi, à Dakar, sera dominée par la question de vaccins et de lutte contre la pandémie de Covid-19, sans oublier le volet économique que charrie le projet chinois « Belt and Road Initiative ». Érythrée et Guinée-Bissau ont rejoint les « routes de la soie ».

En rejoignant cette semaine l’initiative « la ceinture et la route » – le projet des Nouvelles routes de la soie lancé par Xi Jinping –, Asmara entend profiter des financements et des projets d’infrastructures chinois. Une ouverture sur Pékin qui se réalise alors que l’on assiste à une dégradation de la situation sécuritaire en Éthiopie et que des sanctions US ont été imposées à l’Érythrée.
Pour ce qui est de la Guinée-Bissau, ce n’est là qu’une affaire de timing puisque les entreprises chinoises sont déjà très actives dans la sylviculture ou la pêche en eau profonde.
La diplomatie chinoise n’est pas insensible à cet élargissement. Deux pays qui rejoignent les Nouvelles routes de la soie à la veille du sommet de Dakar, une preuve que s’élargit « la grande famille de l’amitié sino-africaine », comme l’a qualifiée vendredi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. Une manière aussi pour la Chine de renforcer sa présence dans la Corne de l’Afrique, en mer Rouge et le long de la côte atlantique.
N’empêche, la Chine qui souhaite continuer d’investir sur le continent n’en balisent pas moins la voie. Les responsables chinois devraient rappeler, lors Forum qui court sur deux jours au Sénégal, que les contrôles comme les critères de sélection pour les projets financés sur des prêts à l’étranger ont été renforcés.
Le président chinois a appelé récemment les entreprises à mieux évaluer les risques et à lutter contre la corruption. Les entreprises chinoises doivent également « renforcer leur compréhension des paysages politiques et sociaux des pays », assure Ding Yifan, analyste au centre de recherche pour le développement du Conseil des affaires d’État. « Certaines de ces entreprises n’ont aucune conscience des risques. Elles pensent que les autres pays sont comme la Chine », rapporte le South China Morning Post

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