#Libération_Palestine

Logo Perspectives med
Previous slide
Next slide

Course aux mairies : Le RNI ratisse large…

Previous slide
Next slide
Deux femmes ont été portées à la tête de deux métropoles, Casablanca et Marrakech en l’occurrence. Autre surprises de taille, ni Aziz Rabbah, ministre PJD sortant qui a dominé la scène de Kénitra, ni Hamid Chabat, ex-maire istiqlalien de Fès, reconverti FFD, pour la circonstance n’ont réussi à s’imposer.

Comme attendu, c’est Nabila Rmili, du Rassemblement national des indépendants (RNI), qui a été portée, lundi, présidente du Conseil communal de Casablanca avec 105 voix sur 131 lors de la séance de vote du président du Conseil tenue au siège de la wilaya de la région Casablanca-Settat.
La première femme maire de la capitale économique connait bien le Conseil pour y avoir été 10e vice-présidente au sein du bureau sortant. Elle est présidente de l’organisation des professionnels de santé du RNI et, depuis 2017, Directrice régionale de la Santé pour la région Casablanca-Settat.
Cette séance a été marquée également par l’élection des 10 vice-présidents dont 5 femmes et du secrétaire du Conseil, tous appartenant au RNI, au parti Authenticité et modernité (PAM) et au parti de l’Istiqlal (PI).
N. Rmili rejoint ainsi Fatima Zahra Mansouri, présidente du Conseil national du Parti Authenticité et Modernité (PAM), élue, vendredi, présidente du Conseil communal de Marrakech. F.Z. Mansouri a obtenu la majorité absolue des voix (79 voix) contre une seule abstention.
Le PAM a obtenu 48 sièges sur un total de 193 au niveau des cinq arrondissements de la ville de Marrakech : Guelliz, Sidi Youssef Ben Ali, Ennakhil, Marrakech-Médina et Ménara, outre la municipalité du Méchouar- Kasbah lors des élections générales du 8 septembre courant.
Omar Sentissi du Parti de l’Istiqlal (PI) a été élu, lundi, président du Conseil communal de Salé. Le nouveau maire a obtenu 60 voix, contre 18 pour Mohammed Laalou du Parti du progrès et du socialisme (PPS), alors qu’un seul membre s’est abstenu.
Dix vice-présidents ont été aussi élus, à savoir, dans l’ordre, Latifa Alaoui Mhamdi du PAM, Noura Rssamba du RNI, Abdelkader Al-Kihel (PI), Mohammed Al-Nejjar (PAM), Khadija Bouabid (RNI), Ahmed Farchidi (PI), Adnan Idrissi (PAM), Idriss Othmani (RNI), Mohammed Zalzouli (PI) et Ayachi Al-Harchi du Mouvement populaire (MP).
Le poste de secrétaire du Conseil a été confié à Fatima Ben Cheikh (RNI), qui aura comme adjoint Mustapha Bajja (PAM).Le RNI a été classé en tête des élections des membres du conseil de la région Rabat-Salé-Kénitra, en obtenant 22 sièges, suivi du PAM (12), puis du PI et du MP avec 8 sièges chacun. Pour ce qui est du Conseil communal de Salé (81 sièges), le RNI et le PAM sont arrivés en tête avec 15 sièges chacun, suivis du PI (13) et du PPS, avec 12 sièges.
Autre surprise de taille, c’est Anas Bouanani (RNI), qui a été élu, lundi, président du Conseil communal de Kénitra. Seul candidat en lice pour succéder à Aziz Rabbah (PJD), il a été élu par 33 voix pour et 6 contre, alors que 12 membres se sont abstenus.
Dix vice-présidents ont été aussi élus lors de cette séance, à savoir dans l’ordre Fatima Laazri du Parti de l’Istiqlal (PI), Mustapha Gameh du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Karima Chahid de l’Union constitutionnelle (UC), Hassan Moufti de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), Amina Hrouza (RNI), Mohammed Taji (RNI), Baderddine Belkhiri (RNI), Kaouthar Harif (RNI), Ahmed Dhaim du Front des forces démocratiques (FFD) et Fatima Baabouss (FFD). Le poste de secrétaire du Conseil a été confié à Chentouf Driss (PI), qui aura comme adjoint Abdellah Moubrik de l’Union marocaine pour la démocratie (UMD).
Mohamed Azzaoui, lui aussi RNI, a été élu, lundi, président du Conseil communal d’Oujda. Il a obtenu les voix de 45 membres du Conseil sur un total de 61, devançant le candidat de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), Abdellah Saâdi qui a obtenu 8 voix, alors que deux membres se sont abstenus de voter.
Le RNI était arrivé 2ème aux élections du 8 septembre au niveau de la commune d’Oujda, en décrochant 12 sièges, derrière le Parti authenticité et modernité (PAM) qui a obtenu 14 sièges et devant le Parti de l’Istiqlal (PI) qui a remporté 6 sièges. L’USFP et le Parti justice et développement (PJD) ont obtenu 4 sièges chacun, suivis du Mouvement démocratique et social (MDS) avec 3 sièges, et de l’Union constitutionnelle (UC), du Parti socialiste unifié (PSU), du Parti des Néo-démocrates, du Mouvement populaire (MP), de l’Alliance de la fédération de gauche (AFG), du Parti du progrès et du socialisme (PPS), et du Parti de l’unité et de la démocratie (PUD) avec deux sièges chacun. Le Parti de l’Action, le Parti de la Choura et de l’Istiqlal (PCI) et le Parti de la liberté et de la justice sociale (PLJS) ont décroché un siège chacun.
Autre fait marquant, la déconfiture rencontrée au niveau de la capitale spirituelle et par le maire sortant, le Pjdiste Driss Azami El Idrissi, et par Hamid Chabat, ancien maire PI qui s’est reconverti FFD. En effet, c’est Abdeslam El Bakkali (RNI) qui a décroché la timbale, lundi en obtenant 59 voix sur 91. PAM, Istiqlal, USFP, MP et PPS avaient formé une coalition pour soutenir le nouveau maire et couper l’herbe sous les pieds de H. Chabat.
A signaler aussi que c’est Jaouad Bahaji (RNI) qui a été élu, lundi, président du Conseil de la commune de Meknès. Le nouveau maire de la capitale ismaélienne a obtenu 40 voix sur les 61 sièges que compte la ville. Le RNI, l’Union Constitutionnelle (UC) et le Parti de la Justice et du Développement (PJD) sont arrivés en tête aux élections communales à Meknès, au titre du triple scrutin du 8 septembre. Le RNI et l’UC ont obtenu 9 sièges chacun, alors que le PJD a remporté 6 sièges.
Le Parti de l’Istiqlal (PI) est arrivé, lui, en 4ème position avec 5 sièges, suivi du PAM (5 sièges), du Mouvement Populaire-MP, de l’Union Socialiste des Forces Populaires-USFP, du Parti Socialiste Unifié-PSU (3 sièges), de l’Alliance de la Fédération de Gauche-AFG, du Front des Forces Démocratiques-FFD, du Mouvement Démocratique et Social-MDS, du Parti de l’Environnement et du Développement Durable-PEDD, du Parti du Centre Social-PCS, et du Parti du Progrès et du Socialisme-PPS (2 sièges). Plusieurs autres partis ont obtenu un seul siège chacun.

Recommandé pour vous