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Crise entre Rabat et Alger : M. Marzouki rappelle la surdité algérienne…

L’ancien chef d’Etat tunisien qui aspirait à l’édification du Maghreb se rappelle au souvenir de ses tentatives, vaines, menées sur la voie de la réconciliation entre Rabat et Alger. Moncef Marzouki fait endosser la responsabilité de la crise à la partie algérienne hostile aux efforts de médiation.

M. Marzouki, ex-Président tunisien, est revenu dans une interview accordée au site Arabic Post sur la crise des relations entre le Maroc et l’Algérie. «Dieu sait combien j’ai essayé par tous les moyens de redonner vie au Maghreb (…) mais j’ai lamentablement échoué», a-t-il reconnu.
«J’ai essayé de servir de médiateur entre le Maroc et l’Algérie pendant ma présidence (de la Tunisie de 2011 à 2014), mais je n’ai pas trouvé d’oreilles attentives du côté algérien alors que le Maroc était prêt à ouvrir le dialogue. Malheureusement les choses ne se sont pas passées comme je l’avais prévu», a tenu à préciser l’ancien chef d’Etat tunisien qui craint désormais le pire.
«En tant que Maghrebin, je crois en l’Union du Maghreb, et je vois que nos peuples en ont besoin. Néanmoins, je constate un glissement rapide vers l’interdit, qui est la guerre. Ce qui n’est pas acceptable entre le Maroc et l’Algérie», a-t-il confié.
L’ex-chef d’Etat a par ailleurs lancé un appel aux sages de la région pour «rester unis face à ce glissement. Nous pensons rassembler le plus grand nombre de personnalités maghrébines pour essayer de prendre toute action pour rapprocher les points de vue et jouer le rôle de médiateur».
M. Marzouki a tenu à mettre en garde contre une reproduction au Maghreb du scenario qui prévaut actuellement dans certains pays arabes du Moyen Orient. «Nous n’avons pas le droit de permettre cet effondrement, car, Dieu merci, nous avons pu maintenir un niveau minimum de sécurité».

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