La crise qui ombrage le ciel maroco-espagnol pourrait se décanter à court ou à moyen termes.Le chef de la diplomatie espagnole appelle à un renforcement des relations entre les deux pays rendues distendues avec l’affaire « Brahim Ghali », chef du Polisario ayant été hospitalisé à Saragosse sans que Madrid aie averti Rabat de sa décision jugée pour le moins inamicale de ce côté-ci du Détroit.
«La diplomatie requiert de la tranquillité, du temps et de la discrétion, ce qui permet d’ouvrir des voies sûres dans lesquelles les relations sont solides», a déclaré J.M. Albares, approche qui s’inscrit en droite ligne de la «discrétion» voulue par Pedro Sánchez, chef du gouvernement appelé à gérer une des pires crises maroco-espagnoles.
Critiqué fin juillet pour son«inaction» dans la résolution de la crise avec le Maroc, le chef de la diplomatie espagnole tente de se justifier auprès de ses détracteurs. Ces derniers ne lâchent pas prise. «Il n’a rien fait» avait ainsi soutenu Valentina Martínez Ferro, porte-parole du Parti populaire à la Commission des Affaires étrangères.