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Crise libyenne : L’effet « aimant » du Maroc toujours actif

Après l’échec du premier pas sur la voie de la normalisation politico-institutionnelle en Libye, le calendrier électoral n’ayant pas été respecté, de hauts dignitaires libyens sont à Rabat en quête d’une réconciliation. En jouant le rôle de facilitateur dans cette crise qui se prolonge, le Maroc attire toujours, comme un aimant, les protagonistes.

Une fois de plus, des responsables libyens se retrouvent au Maroc en vue de surmonter l’échec de la normalisation de la situation politique en Libye avec l’organisation des élections législatives et présidentielles libyennes prévues le 24 décembre 2021.
Des médias arabes ont rapporté qu’Aguila Saleh, président de la Chambre libyenne des représentants, et Khaled Al-Michri, président du Haut Conseil d’État Libyen, sont déjà à Rabat pour un cycle de consultations avec des responsables marocains.
A. Saleh et K. Al-Mashri n’ont pas encore eu de rencontre directe dans la capitale marocaine, signale Al Jazeera, organe d’informations de Doha dont l’implication dans la crise libyenne aux côtés d’Ankara relève du secret de polichinelle. Laquelle source relève que les consultations des parties libyennes à Rabat se déroulent principalement avec Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères, les présidents des deux chambres du Parlement marocain et des responsables sécuritaires.
Les deux parties tentent de parvenir à un compromis afin d’organiser des élections présidentielles et législatives et de mettre fin la division marquée entre l’Est et l’Ouest libyen.

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