#Libération_Palestine

Logo Perspectives med
Previous slide
Next slide

Crise maroco-algérienne : Nouakchott sort de son silence

Previous slide
Next slide
La Mauritanie s’est dite «profondément préoccupée» par la rupture de l’Algérie de ses relations avec le Maroc. La position exprimée jeudi par Ismail Ould Cheikh, ministre des Affaires étrangères, a reconnu que la région maghrébine fait face à une «crise», pointant du doigt «les problèmes entre les frères algériens et marocains dans la paralysie de l’Union du Maghreb».

A.Ould Cheikh a souligné, rapporte Alakhbar.info, que les «Mauritaniens, au même titre que les autres peuples de la région, pâtissent de ce qui se passe», ajoutant que ces différends entre Rabat et Alger «auraient dû être gérés avec sagesse et dans le secret».
Missionné par Mohamed Ould El Ghazouani, le chef de la diplomatie mauritanienne, qui était porteur de messages du chef de l’Etat mauritaniens à ses pairs maghrébins, s’est rendu en avril en Algérie, en Tunisie et en Libye. En mai, il effectua une escale au Maroc dans le cadre de la même mission mais sans pouvoir rencontrer le roi Mohammed VI.
Nouakchott a déployé des efforts pour organiser, sans succès, un sommet du Maghreb, le dernier remontant à avril 1994, en Tunisie.
L’ancien chef d’Etat de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz, avait lui aussi tenté sa chance, au lendemain de la main tendue par le roi Mohammed VI au pouvoir algérien, suite à son discours du 6 décembre 2018. L’initiative mauritanienne s’était heurtée au refus algérien.

Recommandé pour vous