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Crise politico institutionnelle en Irak : Clivages autour de la candidature à la présidence

Les députés irakiens doivent se réunir lundi 7 février pour désigner le nouveau président de la République d'Irak après de nombreux rebondissements politiques ces derniers jours. La candidature du grand favori à ce poste a été suspendu par la justice et le bloc majoritaire a annoncé boycotter cette session.

Le nom du nouveau président irakien sera-t-il connu ce lundi ? C’est la question que se posent tous les habitants du pays aujourd’hui, après plusieurs jours d’un feuilleton politique à rebondissements.
Tout a démarré samedi avec la décision du grand vainqueur des élections, Moqtada Sadr, de boycotter cette séance. En cause : le manque de consensus autour du candidat qu’il soutenait jusqu’alors, pourtant annoncé favori, Hoshyar Zebari.
Cet ancien ministre des Finances a été limogé en 2016 pour des accusations de corruption. Il n’a jamais été condamné par la justice, mais les critiques autour de sa candidature ont été de plus en plus audibles ces derniers jours, au point de faire flancher M. Sadr, qui lui a alors retiré son soutien. Le lendemain, c’est la justice qui faisait finalement tomber le couperet sur la candidature de H. Zebari, en annonçant sa suspension, au vu de ces accusations. Résultat : le favori est désormais hors-jeu, et le vainqueur des élections refuse de participer à la session parlementaire.
La tenue de cette séance est donc pour le moins incertaine alors que les Irakiens patientent déjà depuis plusieurs mois, pour connaître le nom de ceux qui dirigeront leur pays ces quatre prochaines années.

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