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Daech-K en Afghanistan : Les Taliban en minorent le danger

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En Afghanistan, les Taliban assurent que le groupe terroriste Daech est «plus ou moins sous contrôle» dans le pays, après l'arrestation de quelque 600 de ses membres ou sympathisants présumés depuis la mi-août.

La branche du groupe terroriste Daech en Afghanistan (EI-K, «Etat islamique-Khorasan») «est plus ou moins sous notre contrôle» et «n’est pas une grande menace», a déclaré Zabihullah Mujahid, porte-parole des Taliban, lors d’une conférence de presse à Kaboul mercredi 10 novembre. Ces derniers mois, «près de 600 personnes ont été arrêtées pour affiliation au groupe», a-t-il ajouté, saluant «un accomplissement majeur».
«Ils ne sont pas beaucoup en Afghanistan car ils n’ont pas le soutien du peuple», a poursuivi Z. Mujahid, précisant que les nouvelles autorités du pays poursuivaient leur traque. Il a estimé que contrairement à son homologue au Moyen-Orient, l’EI-K était surtout composé de combattants locaux et que sa présence en Afghanistan n’était pas une menace pour d’autres pays.
Apparu en 2014, l’EI-K, présent surtout dans l’Est afghan selon l’AFP, a revendiqué une vague d’attentats récents dans plusieurs grandes villes du pays. Ces attaques interviennent alors que les Taliban souhaitent voir leur gouvernement reconnu et aidé financièrement par la communauté internationale, laquelle attend en retour qu’ils éradiquent la menace terroriste chez eux et l’empêche de se propager à l’étranger.
«Nous nous sommes engagés auprès d’autres pays, dont les Etats-Unis, à ce que le sol afghan ne soit pas utilisé à l’encontre de qui que ce soit», a rappelé Z. Mujahid. L’une des dernières attaques de l’EI-K, début novembre à l’hôpital militaire national de Kaboul, a fait au moins 19 morts et 50 blessées. L’EI-K cible ouvertement la minorité chiite qu’il considère comme «hérétique», et en particulier les Hazaras, visés cet automne par deux attentats suicides contre des mosquées à Kandahar (sud, 60 morts) et Kunduz (nord, au moins 62 morts et environ 200 blessés). L’EI-K, qui avait au départ prêté allégeance à Abou Bakr Al-Baghdadi, chef de l’éphémère prétendu «califat» de Daech en Irak et Syrie, a repris de la vigueur ces derniers mois en Afghanistan, alors qu’il semblait quasi éliminé fin 2019.

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