Les deux parties ont mis l’accent sur le rôle important du parlement en Syrie et en Iran pour ouvrir de nouvelles perspectives de coopération bilatérale, notamment dans le domaine économique, non seulement dans le secteur gouvernemental, mais aussi en activant la coopération entre le secteur privé entre les deux pays pour que les deux peuples amis puissent faire face à la guerre économique, l’embargo et les sanctions imposées contre eux.
Le président al-Assad a affirmé que « l’Iran est un partenaire essentiel pour la Syrie qui a soutenu le peuple syrien à faire face à la guerre terroriste ainsi que dans tous les domaines ».
De son côté, M.B. Ghalibaf a fait savoir que les élections qui s’étaient déroulées récemment en Syrie et en Iran, « la détermination des deux peuples syrien et iranien à tenir ces élections ont surmonté les pressions exercées contre eux et personne ne peut s’opposer à la volonté des peuples ».
Avec la Russie, l’Iran compte parmi les pays qui ont affiché dès le départ de la crise syrienne, leur pleine disposition à sauver le pays du morcellement auquel il était condamné. Si les services occidentaux ont souvent assuré la présence militaire iranienne sur le sol syrien, argument toujours exploité par Israël pour justifier ses raids en Syrie, comme en Irak, Téhéran se contente d’assurer que sa présence, à la demande de Damas, concerne les conseillers militaires qui s’activent aux cotés de l’armée syrienne.