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Dialogue de « stabilité stratégique » : La Russie voit venir l’Amérique…

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Moscou compte sur la rencontre prévue aujourd’hui mercredi 28 juillet, à Genève, entre de hauts responsables russes et américains, pour déterminer à quel point Washington est « sérieux » dans sa volonté de dialogue, a annoncé mardi la diplomatie russe.

Selon Sergueï Riabkov, vice-ministre des Affaires étrangères, « nous devrions comprendre » à l’issue de la rencontre « à quel point nos collègues américains sont sérieux dans leur volonté d’établir un dialogue ciblé et énergique sur la stabilité stratégique ».
Le dialogue dit « sur la stabilité stratégique » a été mis en place lors du sommet du 16 juin entre le président américain Joe Biden et son homologue russe Vladimir Poutine à Genève. Il vise à stabiliser la relation tendue entre les deux capitales.
Cette deuxième rencontre de haut niveau en deux mois se tiendra mercredi dans la même ville, à huis clos.« La rencontre a lieu afin de lancer le processus, de faire une analyse approfondie des points de divergence et d’essayer de trouver des domaines de travail commun », a ajouté S. Riabkov, estimant que « la grande question » sera de savoir si ce dialogue permettra aux relations bilatérales « d’aller de l’avant ».« Je ne mettrais pas la barre des attentes trop haut »,a-t-il prévenu.
Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a de son côté estimé que l’amélioration des relations « est un processus très compliqué » mais s’est félicité qu’il y ait « un contact ».
Selon le département d’État, la délégation américaine sera dirigée par la secrétaire d’État adjointe Wendy Sherman. S.Riabkov sera à Genève côté russe.
Cette rencontre intervient dans un contexte de tensions entre les deux pays, les États-Unis ayant menacé Moscou de prendre des mesures si la Russie ne mettait pas fin à la vague de cyberattaques qui, selon les autorités US, proviennent en grande partie de son territoire.
En annonçant la mise en place de ce dialogue, les deux chefs d’État avaient souligné que, même au plus fort de la Guerre froide, Moscou et Washington se parlaient pour éviter le pire.

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