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Dialogue social : L’Exécutif s’engage face à une rue en ébullition

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Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, a réitéré, jeudi, l’engagement du gouvernement pour l’institutionnalisation du dialogue social et la poursuite de la mise en œuvre des dialogues sectoriels. Cette affirmation intervient alors que la capitale a été le théâtre de manifestations des infirmiers et des enseignants «contractuels ». Autant dire que l’Exécutif est appelé à réagir sur plusieurs fronts à la fois pour garantir la paix sociale. Dispose-t-il des moyens ?

Dans un exposé sur le premier round du dialogue social, tenu la semaine dernière sous l’égide du chef du gouvernement avec les trois centrales syndicales les plus représentatives, à savoir l’Union marocaine du Travail, l’Union générale des travailleurs du Maroc et la Confédération démocratique du travail, ainsi qu’avec la Confédération Générale des Entreprises du Maroc, Y. Sekkouri a passé en revue les différentes revendications des partenaires sociaux, a indiqué le ministre porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, lors d’un point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement réuni sous la présidence du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.
Le ministre a, en outre, relevé que la rencontre a été une occasion d’évoquer la nouvelle méthodologie de travail proposée pour asseoir un dialogue social efficace, dans la perspective de parvenir aux consensus nécessaires avec l’ensemble des parties.
Ces affirmations interviennent alors que le climat social a tendance à se dégrader, comme le laissent entendre nombre de grèves et de sit-in qui secouent le pays. Il en va ainsi du secteur de l’enseignement où les « contractuels », enseignants qui ont mené des luttes depuis quelques années pour leur intégration dans la fonction publique, se mobilisent toujours pour dénoncer leurs conditions de travail et appeler l’Exécutif à répondre à leurs doléances. L’affaire est loin d’être mince puisqu’il s’agit de plusieurs milliers d’enseignants.
Mais au-delà du secteur de l’enseignement, force est de signaler aussi que celui de la santé n’en finit pas, non plus, de ruer dans les brancards. Ainsi, les infirmiers et techniciens de santé (TS) ont débrayé jeudi à Rabat, pour dénoncer l’accord signé entre le gouvernement et les syndicats représentatifs du secteur. Un accord qui selon eux, ne leur a pas rendu justice ni répondu à leurs revendications.
D’autres secteurs, tels que celui des transports, pourrait s’adjoindre à cette vague de colère au regard des problèmes qui affectent le secteur.
Tout cela ne présage rien de bon alors que l’Exécutif semble plus enclin à multiplier les promesses qu’à les tenir.

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