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Dissuasion israélienne: L’échec aux frontières du Liban

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Danny Citrinobic, officier de réserve des forces d’occupation israéliennes, considère qu’ «une solution militaire ne peut réussir à faire face au renforcement des capacités balistiques du Hezbollah ». A ses yeux, la « solution ne peut pas être en adressant des menaces militaires, mais réside dans la capacité de la communauté internationale et d’Israël à exploiter la crise interne sans précédent au Liban pour infliger des dommages mortels au Hezbollah, ou au contraire le forcer de s’accaparer du Liban pour ensuite lui faire payer le prix. »
D. Citrinobic a ajouté que « le pari de la communauté internationale est maintenant d’exploiter la grave crise interne que traverse le Liban afin d’affaiblir la position militaire du parti ». Comme il a souligné qu’à Tel-Aviv, « on croit que cette question représente une menace stratégique qui justifierait une guerre préventive à l’avenir, dans le but d’éradiquer la menace qui vise Israël ». Sauf qu’à« ce stade, l’évaluation est que dans la situation actuelle, il n’y a aucune justification pour lancer une guerre, mais ce dilemme préoccupera l’establishment sécuritaire et politique israélien dans les années à venir ».
D. Citrinobic pose la question « embarrassante »: « De combien de missiles le Hezbollah a-t-il besoin pour s’armer pour atteindre le point critique qui incitera Israël à attaquer le Liban ? » Tirant les conclusions de la guerre de 2006, il assure que ses résultats ont imposé une nouvelle réalité, à savoir est qu’«Israël est devenu fortement dissuadé d’attaquer le Liban comme il le faisait par le passé. »Et de conclure qu’« Israël sait que toute attaque contre l’infrastructure du projet de précision du Hezbollah entraînera immédiatement une riposte du Hezbollah qui pourrait conduire à une guerre très cruelle ».

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