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Dossier libyen : Rabat met les points sur les « i »

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Une rencontre a réuni, jeudi à Rabat, Aguila Saleh, président du Parlement libyen, et Nasser Bourita, chef de la diplomatie marocaine.

A l’issue de cette réunion, le ministre marocain des Affaires étrangères a signalé à la presse que la Libye «traverse une étape décisive de son processus politique et l’organisation des élections, le 23 décembre prochain, est la seule voie de sortie de crise». Une crise, a-t-il souligné, qui «ne sera pas résolue par les conférences ou par les interventions extérieures, mais par les Libyens qui prendront part à l’exercice démocratique des élections, organisées conformément au calendrier fixé antérieurement».
Un clin d’œil à peine voilé à la dernière réunion consacrée par l’Algérie au dossier libyen. Lors de la réunion d’Alger, du 30 et 31 août, Ramtane Lamamra, chef de la diplomatie algérienne sur le retour, a exigé un rôle prépondérant des«pays voisins» de la Libye dans tout le processus de pacification. Il se référait ainsi à l’Algérie, l’Égypte étant déjà un acteur principal dans ce dossier (Le Caire accueille des sessions de la commission militaire 5+5 et des rounds du dialogue de la société civile et des tribus) et la Tunisie adoptant un profil plutôt bas.
La position défendue par N. Bourita a été saluée par son hôte libyen, A. Saleh. «L’issue de la crise, l’unification des institutions et la réalisation de la réconciliation nationale ne sauront être atteintes que via l’élection d’un président de tous les Libyens par la voie des urnes et dans les délais prédéterminés», a-t-il expliqué aux médias.

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