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Dossier saharien : Alger tourne la page des « tables rondes »

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Cherchant à gêner le Maroc aux entournures, la machine diplomatique algérienne s’emballe en renouant avec les anciennes thèses : retour au statu ante dans la zone d’El Guerguerate, réhabilitation du rôle de l’Union africaine dans le dossier, l’abandon du format des « tables rondes »… Bref, Alger qui se défend de toute ingérence dans les affaires de ses voisins entend dicter ses quatre volontés à son entourage. Étonnant !

Amar Belani, propulsé par le système algérien envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb, est revenu mardi sur le dossier d’El Guerguerate pour dénoncer l’intervention des FAR qui a bouté hors de la zone, en novembre, les séparatistes du Polisario qui bloquaient ce passage stratégique ouvert sur la Mauritanie.
Le responsable algérien a déclaré à l’agence algérienne APS que «le retour au cessez-le-feu demeure, comme annoncé par le Front Polisario, tributaire entre autres, du retrait des forces marocaines d’occupation de la zone tampon d’El Guerguerate et du retour obligé aux négociations directes». Et d’ajouter que «le format dit de « tables rondes » n’est plus à l’ordre du jour». «Cette option est désormais obsolète compte tenu de l’instrumentalisation éhontée par la partie marocaine de la participation de l’Algérie aux précédentes tables rondes pour présenter fallacieusement notre pays comme étant partie à un conflit « régional » (sic), alors que toutes les résolutions du Conseil de sécurité identifient, nommément et de manière explicite, les deux parties au conflit»,a-t-il avancé. Il a précisé que son pays«tout comme la Mauritanie ont le statut, reconnu par les Nations unies, de pays voisins observateurs du processus de règlement du conflit».
A.Belani a relevé que le secrétaire général des Nations unies a souligné, avec force, dans son dernier rapport que « le statut de la zone tampon en tant que zone démilitarisée, demeure la clé de voute de toute solution pacifique dans la région et qu’il avait exhorté, en date du 19 novembre, le monarque marocain à revenir au statu quo ante». Et souligné que «la volonté illusoire de vouloir imposer la prétendue prééminence thèse de l’autonomie est vouée à l’échec et le Maroc portera l’entière responsabilité de la dégradation de la situation dans la région».
A. Belani a, enfin, réitéré les appels de son pays à«permettre à l’Union africaine de jouer un rôle de facilitateur pour la tenue de pourparlers directs et francs, sans aucune condition préalable».

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