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Dossier saharien : La reconduction de la mission de la Minurso en question

Sur le dossier saharien, la diplomatie kenyane cherche à donner le tempo à l’ONU, après la suspension des discussions depuis avril dernier. Ainsi, sous présidence du Kenya, le Conseil de sécurité, prévoit de tenir trois rencontres consacrées à l’examen de la question du Sahara occidental en octobre.

Le 11 octobre, les Quinze se réuniront avec les Etats contributeurs dans le budget et l’effectif de la MINURSO. Deux jours après, le Conseil entamera à huis-clos les premières consultations en vue de l’adoption d’une nouvelle résolution. Nul besoin de rappeler à ce sujet que ce sont les Etats-Unisqui se chargent de rédiger le texte avant de le soumettre aux autres membres du CS pour validation et/ou amendement.
Selon une circulaire publiée par le Conseil de sécurité de l’ONU, ce dernier devrait se pencher sur un rapport d’Alexander Ivanko, Représentant spécial pour le Sahara et chef de la Minurso, sur le Sahara Marocain. Ce dernier, signale-t-on, avait déjà rencontre Nasser Bourita, chef de la diplomatie marocaine, le mois dernier à Rabat.

L’examen du dossier saharien devrait s’achever le 27 octobre par l’approbation d’une décision prorogeant le mandat de la MINURSO au Sahara pour une période supplémentaire, qui devrait osciller entre six mois et une année.

Cette année, les débats au sein de l’instance exécutive de l’ONU s’annoncent aussi intenses que délicats entre alliés du Maroc et pro- Polisario, avec l’entrée en lice, depuis janvier 2021, de la Norvège, connue pour ses positions proches du Front, du Mexique et du Kenya qui reconnaissent la fameuse«République arabe sahraouie démocratique » (RASD)».
L’affaire s’est encore compliquée davantage avec l’arrêt de la justice européenne concernant les accords commerciaux liant le Maroc à l’U.E et couvrant les provinces sahariennes. Une « nouvelle donne » applaudie par les séparatistes du Polisario et leur mentor algérien que la diplomatie norvégienne pourrait exploiter pour au moins gêner, pour ne pas dire nuire, aux intérêts du Maroc.
On signalera aussi que le S.G de l’ONU avait proposé comme représentant spécial Staffan De Mistura pour tenter de redynamiser le processus de paix. Si le Maroc a donné son feu vert pour cette nomination, rien de tel n’a été perceptible du côté des adversaires de la marocanité du Sahara.

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