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Dossier saharien : Le Polisario en force à Moscou

En prévision de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, devant prolonger le mandat de la MINURSO, le Front Polisario n’en finit pas de s’agiter. C’est dans ce cadre qu’une délégation a été dépêchée, mercredi, à Moscou où a été reçue Mikhail Bogdanov, envoyé spécial du président russe en charge du Moyen-Orient et des pays d'Afrique et vice-ministre des Affaires étrangères.

L’agence de presse du Front séparatiste a souligné que la délégation du Polisario envoyée à Moscou était composée d’Oubi Bouchraya Bachir, représentant du Polisario en Europe et auprès de l’Union européenne, Sidi Omar Mohamed, coordinateur avec la MINURSO et Ali Salem Mohamed Fadel, représentant du Polisario à Moscou. «Les entretiens ont été marqué par un échange de points vues approfondi sur les perspectives d’un règlement pour le Sahara occidental, à la lumière des préparatifs de l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une nouvelle résolution sur le mandat de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental», précise la même source.
Celle-ci ajoute que «La délégation a passé en revue l’évaluation du Front Polisario de la situation actuelle au Sahara occidental, en se concentrant sur sa volonté de rechercher une solution finale fondée sur les principes du droit international», ajoute l’agence. Qui indique aussi que«le responsable russe a réitéré la position constante de son pays en faveur de la recherche dans les meilleurs délais d’une solution politique acceptable et internationalement reconnue à ce problème de longue date sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité».
Ce déplacement en Russie témoigne d’une certaine fébrilité ressentie par la direction des séparatistes au regard des remises à l’ordre qui lui ont été signifiés depuis New York. Ce n’est certainement pas pour rien que Brahim Ghali, séparatiste en chef, a choisi de charger, coup sur coup, l’ONU, en dénonçant son «silence complice» et «sa réticence injustifiée à appeler les choses par leurs noms». Quelques jours auparavant, le leader du Front avait aussi reproché à l’ONU de«continuer de gérer la crise au lieu de la solutionner».

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