Célébrant le «46e anniversaire de l’unité nationale sahraouie», B. Ghali a fait savoir dans une allocution prononcée à l’occasion qu’«il n’y aura point de paix et de stabilité, et de solution juste et permanente au conflit au Sahara occidental, tant que le conseil de sécurité des Nations unies n’assumera pas ses responsabilités et répondre clairement, avec la rigueur, aux pratiques expansionnistes» du Maroc. Dans sa tirade, il a accusé le Maroc de viser «l’élimination définitive de l’existence sahraouie, en tant que peuple et en tant que nation».
«Il appartient de garder à l’esprit la poursuite du combat, y compris la lutte armée, et passer à une nouvelle dynamique qualitative englobant les différents lieux et champs de l’action nationale, avec tout ce que cela suppose comme exigences, mobilisation et sacrifices notamment», a-t-il appelé, en invitant les Sahraouis à «être à l’avant-garde des combats» et à «rejoindre les premiers rangs de la lutte armée pour faire face à l’ennemi».
Ce discours musclé développé par le chef de file des séparatistes intervient à l’heure où le froid persistant entre Alger et Rabat conduit le système algérien à évacuer ses blocages internes sur l’ennemi fabriqué ; le voisin marocain en l’occurrence.