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Dossier Saharien : Les nouvelles « prétentions » du Polisario…

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Les séparatistes du Polisario s’agitent à la veille de l’entrée en lice, début novembre, de Staffan De Mistura, dans ses fonctions de nouvel envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara. Ils se croient en mesure de « borner » la mission à laquelle devrait s’atteler le diplomate italo-suédois et exigent la renégociation de l’accord de « cessez-le-feu » qu’ils violent depuis l’épisode d’El Guerguerate, lorsque les FAR les ont boutés, il y a près d’un an, hors du point de passage terrestre reliant le Maroc à la Mauritanie.

Le Polisario cherche à «renégocier» l’accord de cessez-le-feu de septembre 1991 avec les Nations unies. La communauté internationale doit s’adapter«aux nouvelles circonstances», a précisé aux médias, depuis Tindouf, Brahim Ghali, leader des séparatistes appuyés par l’Algérie. Circonstance dictées, à ses yeux, par la «reprise de la guerre» contre le Maroc, que son mouvement dit mener en riposte à l’opération, du 13 novembre 2020, des Forces armées royales à El Guerguerate.
Aux yeux de B. Ghali, cet«ancien cessez-le-feu est devenu un outil entre les mains de l’occupant marocain pour imposer le fait accompli, ou encore un facteur en faveur du report de la solution équitable», a-t-il expliqué. Tout en appelant ses troupes à intensifier la «guerre» contre les FAR, tout en se disant disposé au «dialogue».«Il n’y a pas de paradoxe, dans ce sens, entre la négociation et la poursuite de la lutte armée», a-t-il tenu à préciser.
En matière de négociation, B. Ghali se croit en droit d’en fixer les limites, appelant à «écarter les anciennes méthodes appliquées dans le traitement de la question sahraouie et des résolutions internationales y afférentes».
Ce faisant, B. Ghali se couvre de ridicule puisqu’il ne fait que singer, sous une autre forme, la position affichée par ses protecteurs. L’Algérie a estimé, le 12 octobre dernier, que le modèle des«tables rondes», lancé par l’Allemand Horst Köhler «n’est plus à l’ordre du jour». «Cette option est désormais obsolète compte tenu de l’instrumentalisation éhontée par la partie marocaine de la participation de l’Algérie aux précédentes tables rondes pour présenter fallacieusement notre pays comme étant partie à un conflit régional», selonAmar Belani, envoyé spécial de l’Algérie pour le Sahara occidental.

Embrayant sur ces déclarations à travers lesquelles l’Algérie voudrait se démarquer d’un processus politico-diplomatique qui la responsabilise dans l’alimentation de la tension régionale, B. Ghali, est allé jusqu’à poser de nouvelles conditions devant la mission du nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental. La nomination de Staffan De Mistura«n’est pas une fin en soi, car l’objectif était et restera le parachèvement de la décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique, et l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui»,a-t-il précisé aux médias, y compris internationaux, rameutés à l’occasion.
Et le chef des séparatistes d’exiger des Nations unies de«fixer un calendrier pour la mission du nouvel envoyé onusien au Sahara occidental» et notamment «donner des garanties pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination» dans la province.
Une semaine plus tôt, les séparatistes avaient demandé à l’Italo-Suédois de fixer «une date précise pour l’organisation du référendum ou un plan pratique pour mettre fin aux manœuvres et aux retards ayant entravé les efforts des Nations unies pour décoloniser le Sahara occidental».

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