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Droit à l’avortement : La mobilisation se poursuit

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Un collectif de plus de vingt ONG marocaines a réitéré, jeudi, son refus de la poursuite de la criminalisation de l’avortement. Les organisations féminines appellent à mettre fin aux avortements clandestins dans le pays, une pratique estimée entre 600 et 800 cas par jour.

Faouzia Yassine, coordinatrice du collectif Printemps de la dignité qui regroupe les associations féministes, a appelé au retrait de «l’interruption volontaire de grossesse du Code pénal pour l’inclure dans le code de la Santé», rapporte l’agence espagnole EFE. Elle a déploré que le gouvernement actuel, depuis qu’il a retiré le projet de code pénal du Parlement pour inclure d’autres réformes, n’ait jamais contacté les mouvements féministes pour entendre leur avis sur la question de l’avortement qui fait toujours débat. «Il n’y a peut-être pas de volonté politique pour dépénaliser l’avortement, et les ministres expriment des positions contradictoires et confuses sur ce phénomène», a-t-elle signalé.

Khadija Rougani, avocate et membre du collectif,  a insisté, elle, sur le fait que la dépénalisation de l’interruption volontaire de grossesse, reste «une question de principe pour le mouvement féministe», ajoutant que c’est une problématique qui doit intégrer la «Santé publique et planification familiale» dans laquelle l’État doit avoir une politique globale et garantir les méthodes contraceptives.

L’avocate a souligné qu’il y avait eu ces dernières années des propositions de réforme visant à autoriser l’avortement dans les cas de viol, d’inceste ou de maladie mentale des femmes, mais a regretté qu’elles aient été entravées par des restrictions et des formalités. «En cas de viol, par exemple, la femme est tenue de porter plainte et de produire des preuves pour prouver qu’elle est victime. Ce sont des conditions difficiles qui limitent le droit de la victime», a critiqué K. Rougani, qui a affirmé que la solution sur l’avortement «doit être politique».



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