#Libération_Palestine

Logo Perspectives med
Previous slide
Next slide

E. Musk nostalgique de l’esprit chevaleresque : Un duel proposé à V. Poutine avec pour enjeu « l’Ukraine »

Previous slide
Next slide
Le milliardaire Elon Musk a défié en duel le président russe, avec l’Ukraine comme enjeu de ce «combat d’homme à homme». Se disant «tout à fait sérieux», il a reçu les conseils du président tchétchène Ramzan Kadyrov.

Le fantasque milliardaire E. Musk a défié dimanche 14 mars le président russe dans un «combat d’homme à homme» avec comme enjeu l’Ukraine, théâtre d’une offensive de l’armée russe depuis près de trois semaines.
«Je défie Vladimir Poutine dans un combat d’homme à homme. L’enjeu est l’Ukraine», a écrit sur Twitter le fondateur de l’entreprise spatiale SpaceX, sans préciser la forme que prendrait ce duel. «Acceptez-vous ce combat ?», a-t-il demandé dans un autre message, écrit en russe, en s’adressant au compte Twitter officiel du Kremlin.
Face à l’incompréhension d’une internaute, E. Musk a assuré qu’il était «tout à fait sérieux».
Ramzan Kadyrov, président tchétchène, fervent soutien du président russe et grand amateur d’arts martiaux, a recommandé au milliardaire de ne pas «combattre Poutine» en raison de leurs «catégories de poids trop différentes». Ajoutant sur son compte Telegram que «ce ne sera pas très sportif de la part de Vladimir Vladimirovitch [Poutine] de battre un adversaire plus faible». Et de proposer à E. Musk de venir «s’entraîner dans plusieurs centres en République de Tchétchénie. Ici, nous t’en dirons plus sur tes obscures méthodes américaines de RP [relations publiques] et nous t’apprendrons à bien tenir tes comptes sur les réseaux sociaux», a-t-il raillé avant d’ajouter : «Tu quitteras la Tchétchénie en te sentant une toute nouvelle personne.»
Le patron de l’agence spatiale russe Roscosmos, Dmitri Rogozine a également répondu au milliardaire en citant quelques vers du poète Alexandre Pouchkine : «Toi, petit diable, tu es encore trop jeune, trop faible pour te mesurer à moi. Ce ne serait que temps perdu. Dépasse d’abord mon petit frère.»
Ce à quoi E. Musk a répliqué : «Je vois que vous êtes un négociateur coriace ! Ok, vous pouvez avoir 10% d’argent en plus pour le pay per view.»
Né en Afrique du Sud, E. Musk avait apporté son soutien à Kiev, en tweetant «Ukraine, tiens bon» début mars, tout en adressant ses «amitiés au grand peuple de Russie, qui ne veut pas [la guerre]». Il a aussi répondu à un appel à l’aide d’un responsable ukrainien en activant le service internet par satellite Starlink en Ukraine et en y envoyant des équipements, pour aider à apporter une connexion internet aux zones frappées par les assauts de l’armée russe. Ce qui ne l’a pas empêché de partager une même (sorte d’image virale) critique des soutiens aveugles et sans grand recul à certaines causes – dont l’Ukraine – qui pullulent sur les réseaux sociaux.
Le milliardaire est coutumier des polémiques sur Twitter, où plus de 77 millions d’abonnés le suivent. En février, il avait accusé le régulateur de la Bourse américaine – qui lui avait infligé plusieurs sanctions – de chercher à museler sa liberté d’expression. Il avait aussi comparé le Premier ministre canadien Justin Trudeau à Adolf Hitler dans un message de soutien à des opposants aux restrictions sanitaires imposées par le gouvernement. Il avait ensuite effacé cette publication.

Recommandé pour vous