Pour l’instant, il n’est pas encore l’heure de parler de cessez-le-feu, assure Billene Seyoum porte-parole du gouvernement éthiopien. « Nous sommes toujours engagés dans la phase finale de cette opération militaire, qui consiste à s’assurer que les forces tigréennes soient chassées des régions Afar et Amhara. », ajoute-t-elle. Tout en signifiant que « le gouvernement éthiopien partage toujours les appels à la paix. Nous voulons nous assurer que cette opération soit conclue pacifiquement, par une solution politique ».
Cela signifie-t-il que les deux parties vont enfin se retrouver autour de la table, comme le demande la communauté internationale depuis des mois ? B. Seyoum ne livre pas de réponse claire lorsqu’elle assure que « le gouvernement fédéral a pour obligation de préserver la paix, de préserver l’intégrité territoriale et doit s’assurer que le TPLF n’est plus une menace pour la stabilité de l’Éthiopie. »
Le gouvernement va lancer en parallèle un dialogue politique national avec certains partis d’opposition… A l’exclusion du parti tigréen du TPLF. La victoire militaire a-t-elle pour autant atténué la crise ?
