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En leader incontesté de la majorité à venir : A. Akhannouch décline sa feuille de route gouvernementale

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En surclassant les formations ayant participé au scrutin du 8 septembre, le RNI affiche déjà ses ambitions de leader d’une majorité solide et solidaire. Aziz Akhannouch n’a pas pris assez de temps pour décliner le programme de la coalition gouvernementale à venir. Il est question de la matérialisation du projet électoral qui a réussi à sa formation. Un programme conçu avec la participation des citoyens, plaide le patron du RNI.

Savourant le succès éclatant de sa formation aux législatives, A. Akhannouch, leader du Rassemblement national des indépendants (RNI), a rappelé que « le fil conducteur » des promesses électorales faites aux électeurs, soit la synthèse des revendications des citoyens issues des tournées réalisées au fil des mois au niveau des diverses régions du pays, constituerait le programme de gouvernement à négocier avec les autres formations devant constituer la coalition à venir. Les citoyens qui se sont exprimés«ont participé au changement qui s’amorce aujourd’hui», la victoire étant le «fruit de cinq années de travail du Rassemblement national des indépendants».
A Rabat, face à ses partisans réunis au siège du parti, il a qualifié, jeudi 9 septembre, la victoire du RNI aux législatives de «victoire de la démocratie dans un climat d’engagement».Il a estimé que«le niveau record d’afflux vers les urnes, avec pour la première fois plus de 8 millions et demi d’électeurs, exprime clairement de la volonté populaire de changement».
En matière d’alliances futures, A. Akhannouch s’est déclaré prêt à travailler«avec confiance et responsabilité avec toutes les parties qui se croisent avec le RNI dans les principes et les visions du programme, afin de relever ensemble les défis sous la direction avisée de sa majesté». Précisant que«le fil conducteur du projet du RNI est de présenter l’alternative à laquelle aspirent les Marocains ».
Il a rappelé que le RNI a présenté aux électeurs « un programme composé de cinq engagements et de 25 mesures. Il constituera la base de la négociation du Rassemblement national des indépendants avec les autres formations, afin de construire une majorité forte et harmonieuse, qui rompt avec le passé. Une majorité qui sera unie par une même vision et un programme ambitieux, en phase avec la vision de sa majesté et avec les attentes des Marocains.»
Le chef du RNI a déclaré que l’engagement le plus important pris par sa formation est de«travailler dur, tant qu’on a le soutien des citoyens, hommes et femmes, pour améliorer leur vie quotidienne, réaliser leurs ambitions et restaurer leur confiance en leurs représentants».

L’objectif du RNI, a-t-il souligné, était de «tracer la voie de l’espoir». «Ensemble, nous avons l’opportunité de construire une société résiliente face aux aléas de la vie. Une société qui protège les personnes âgées, en situation de handicap et les familles souffrant de pauvreté et de vulnérabilité. Ensemble, nous avons la possibilité d’investir dans le système de santé, afin d’accéder aux soins ; nous avons une opportunité de moderniser le système éducatif afin de garantir une bonne éducation à tous les Marocains. Ensemble, nous avons l’opportunité de restaurer la dignité et le respect entre le citoyen et l’administration qui le sert», s’est engagé le leader du RNI..
Il a aussi rappelé que son parti attendait«une puissante»action qui nécessite de «moraliser la vie publique, préserver les acquis de l’Etat de droit, stimuler l’économie nationale et garantir l’égalité des chances pour tous les citoyens, hommes et femmes».
«Nous travaillerons avec diligence et dévouement pour améliorer la vie de chaque citoyen. Nous ne laisserons pas de place à la discrimination, nous ne laisserons pas de place à la stagnation et nous n’hésiterons à aucun moment d’amener le changement que tous les Marocains méritent», s’est engagé A. Akhannouch.
Il est à noter que les résultats annoncés par le ministère de l’Intérieur ont placé le Rassemblement national des indépendants à la première place, avec 102 sièges au Parlement. Le Parti authenticité et modernité arrive en deuxième position avec 87 sièges, suivi de l’Istiqlal avec 81.Le Parti justice et développement, qui détenait la majorité avec 125 sièges en 2016, a vu sa voilure réduite à sa plus simple expression avecà peine 13 sièges.

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