#Libération_Palestine

Logo Perspectives med
Previous slide
Next slide

Enseignants « contractuels » : Pas question d’intégrer la fonction publique, assure l’Exécutif

Previous slide
Next slide
Le gouvernement a renouvelé son refus de transférer les postes des enseignants et cadres des académies, au budget général de l’Etat. Une affaire qui fait désordre. Depuis le début du processus de recrutement par contrat auprès des académies régionales, les enseignants dépendent du budget des équipements et fournitures des AREF.

Lors de la séance de vote du Projet de loi de finances 2022 à la Chambre des conseillers, le groupe de la Confédération démocratique du travail (CDT) à la 2è Chambre, a déposé un amendement visant à transférer les postes des enseignants contractuels au ministère de l’Éducation nationale, pour pouvoir ainsi répondre à l’une des demandes phares de cette catégorie de travailleurs, qui est l’intégration dans la fonction publique. Le syndicat a ainsi estimé que cet amendement résoudrait radicalement le dossier des enseignants contractuels sans rien coûter au budget de l’État, proposant de prévoir la création de 119.000 postes budgétaires au profit du ministère de l’Éducation nationale.
Mais cet amendement n’a pas été accepté. Faouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du budget, a opposé son véto au groupe de la CDT, notant que cette « question est au centre des consultations entre le ministre de l’Education nationale, les syndicats les plus représentatifs du secteur et les représentants des enseignants des AREF ». Le ministre a ajouté que « la question n’est pas technique, mais plutôt liée aux choix du gouvernement. Et lorsque l’Exécutif décide de procéder à une option fondée sur le dialogue, que le ministre de l’Éducation nationale mène avec les syndicats et les représentants des enseignants des AREF, nous le traduirons en procédures dans le projet de loi de finances».
À l’exception de l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), affiliée au parti de l’Istiqlal qui participe à la majorité gouvernementale, l’amendement du groupe de la CDT a été soutenu par 15 conseillers représentant les groupes de la CDT, de l’UMT (Union marocaine du travail), en plus du groupe de l’Union socialiste (UNFP), tandis que 56 conseillers ont voté contre.

Recommandé pour vous