#Libération_Palestine

Logo Perspectives med
Previous slide
Next slide

Entre Riyad et Washington : De l’eau dans le gaz…

Previous slide
Next slide
Un bras de fer oppose Riyad à Washington, jusqu’à hier considérés comme des alliés dans la région. Selon The Wall Street Journal, « la récente rencontre » qui a réuni le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, et le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, « n’était pas amicale ».

The Wall Street Journal qui revient sur la rencontre de septembre dernier entre Jake Sullivan, conseiller américain à la sécurité nationale, et « le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, alias MBS, qui l’avait accueilli vêtu d’un short, assure que « ce dernier l’avait réprimandé après avoir soulevé la question du meurtre de Jamal Khashoggi. »

Toujours selon le journal US, « les responsables américains affirment que les divergences politiques se sont approfondies » depuis l’opération militaire russe en Ukraine. La Maison Blanche voulait que les Saoudiens « produisent plus de pétrole brut afin de maintenir la stabilité des prix du pétrole, et nuire à la capacité de Moscou à financer la guerre, tandis que le royaume a décidé de ne pas modifier sa production, un décision qui s’est avérée rendre service aux intérêts russes ».

The Wall Street Journal a révélé le souhait de MBS de voir « le président américain Joe Biden, le reconnaisse comme le dirigeant de facto de l’Arabie saoudite et le futur roi, car il dirige aujourd’hui les affaires quotidiennes du pays, au nom de son père malade, le roi Salman, mais Biden ne l’a pas encore rencontré, ni ne lui a parlé directement. »

Selon des responsables US, « le danger est que Riyad puisse s’aligner plus étroitement sur la Chine et la Russie, ou du moins rester neutre sur des questions d’importance vitale pour Washington, comme il l’a fait avec la crise en Ukraine ». D’après un haut responsable américain, précise le même journal, « la Maison Blanche a cessé de demander aux Saoudiens de produire plus de pétrole sur les marchés mondiaux. Au lieu de cela, les Américains ont demandé à l’Arabie saoudite de ne rien faire qui puisse nuire aux efforts de l’Occident en Ukraine ».

Le journal a conclu que « le roi Salmane et Mohammad ben Salman ont tenu une série de réunions, l’année dernière, pour étudier les mesures punitives que Biden pourrait prendre contre le royaume, et la possibilité d’acquiescer et de libérer les détenus politiques, mais MBS a menacé de renforcer les alliances avec la Russie et la Chine ».

Le journal a également révélé que « le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, avait refusé en juillet dernier une demande du vice-ministre saoudien de la Défense, Khalid bin Salman, de le rencontrer à Washington, puis ils se sont rencontrés pendant une courte période ».

En revanche, l’Arabie saoudite a rejeté en février dernier la demande exprimée par Bert McGrook, responsable du dossier Moyen-Orient au Conseil de sécurité nationale, de « libérer Mohammad ben Nayef et son oncle Ahmed ben Abdulaziz ».

Recommandé pour vous