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Exit la guerre des sous-marins:Paris et Washington s’écharpent sur les frégates destinées à Athènes

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Le département d'Etat américain a fait savoir que Washington proposait à la Grèce la vente de frégates. Une offre qui entre en concurrence avec celle de Paris. Les Américains qui ont réussi le coup des sous-marins destinés à l’Australie feront-ils un doublé ?

Le gouvernement américain a donné vendredi 10 décembre son feu vert à une possible vente à la Grèce de quatre frégates, entrant en concurrence avec Paris qui a conclu en septembre un accord préalable sur la vente de trois frégates françaises à la marine grecque.
Dans un communiqué, le département d’Etat a annoncé avoir approuvé ce projet de vente de quatre frégates de combat et leur équipement, d’une valeur de 6,9 milliards, moins de trois mois après la signature à Paris par le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis d’un accord pour un contrat similaire, qui reste à finaliser.
Près de deux semaines après l’annulation du contrat de vente de sous-marins à l’Australie, la France avait en effet signé le 28 septembre un accord pour vendre trois frégates de Naval Group à la Grèce, dans le cadre d’un «partenariat stratégique» entre Paris et Athènes en Méditerranée, une opération censée illustrer l’Europe de la défense. Le montant de ce contrat franco-grec qui doit être signé «d’ici la fin de l’année [est] de l’ordre de trois milliards d’euros», avait alors précisé le ministère français des Armées. Outre les navires, il comprend la fourniture par le fabricant de missiles MBDA de leurs armements (missiles anti-aériens Aster, antinavires Exocet et des torpilles) et des prestations de soutien sur trois ans.
Washington a aussi approuvé la modernisation des frégates grecques de la classe MEKO, pour un montant évalué à 2,5 milliards de dollars (environ 2,2 milliards d’euros). Le communiqué précise que le contrat «sera accordé au gagnant d’un appel d’offres international» portant sur la modernisation de la marine grecque, laissant entendre que l’accord, annoncé en grande pompe le 28 septembre à Paris par les dirigeants grec et français, n’est pas définitif. Paris coiffé au poteau une nouvelle fois ? Rien ne permet d’écarter pareille hypothèse.

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